NIAMEY – L’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) du Niger a résilié 1,7 million de lignes téléphoniques mobiles, soit environ un tiers du parc national, dans le cadre d’une opération visant, selon le gouvernement, à renforcer la sécurité de ce pays de la bande sahélo-saharienne.
L’ARTP avait précédemment invité les utilisateurs de portables à se faire connaître d’ici le 24 novembre sous peine de voir leur ligne désactivée. Le Niger, un pays enclavé aux frontières poreuses et limitrophe du Mali, compte 5,4 millions d’usagers de la téléphonie mobile.
Boubacar Almoustapha, directeur général de cette instance de régulation, a précisé que ces résiliations aideraient à «lutter contre différentes formes d’insécurité».
Les filiales de Bharti Airtel, premier opérateur du pays, et du français Orange sont les plus concernées par cette décision, avec respectivement 916 000 et 628 000 clients.
Jeudi, le gouvernement nigérien a annoncé avoir arrêté un homme qui s’apprêtait à commettre des attentats en deux points stratégiques de Niamey. Le suspect, qui répond au nom de Beidari Mouloud, a été intercepté par les autorités alors qu’il tentait de monter dans un bus à destination du Mali.
Cette semaine, les forces françaises ont également appréhendé un ressortissant malien recherché au Niger pour le meurtre en 2000 d’un diplomate américain et condamné pour un attentat meurtrier dans ce pays contre des touristes saoudiens en 2009.
Le Niger, important fournisseur de minerai d’uranium de la France, est un allié proche de l’ancienne puissance coloniale et des Etats-Unis dans la lutte contre les éléments djihadistes au Sahel.
fr.canoe.ca avec agences
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