Par Esther N’Guessan alerte-info.net
Au moins 65.000 ex-combattants restent à désarmer en Côte d’Ivoire, a affirmé mercredi le président Alassane Ouattara lors d’un meeting à Botro (centre), au troisième jour d’une visite officielle dans la région de Bouaké, ex-quartier général de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) de 2002.
« Mon objectif est que les 60 à 65 000 jeunes qui nous restent, soient démobilisés d’ici à la fin de l’année prochaine. J’en appelle à ces jeunes qui sont des coupeurs de route d’abandonner cette façon de faire », a affirmé Alassane Ouattara.
« Je sais que ce phénomène est lié aussi au chômage de ces ex-combattants. Je peux vous rassurer que nous travaillons à un vaste programme d’emplois et mon objectif est de créer un million d’emplois d’ici 2015 », a-t-il ajouté rappelant que ce projet a été adopté mardi en conseil des ministres.
Avec la création de l’Autorité pour le désarmement, démobilisation et de réinsertion (Addr), le gouvernement ivoirien a mis en place un programme « pour essayer de désarmer ces ex-combattants et aussi leur trouver du travail », a dit M. Ouattara.
Selon les statistiques disponibles de la Ddr, ce sont 13 074 ex-combattants qui ont été réinsérés depuis la mise en œuvre du programme sur un objectif annuel de 30 000.
De nombreux ex-combattants munis d’armes de guerre sont à la base de la recrudescence du phénomène de « coupeurs de route » qui consiste à tendre des embuscades à des automobilistes et des voyageurs sur les grands axes dans le but de les dépouiller.
Ce phénomène a fait de nombreuses victimes et a causé la mort de plusieurs personnes généralement exécutées.
ENA
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