Explications farfelues ?
Le gouvernement Ouattara a expliqué à travers un communiqué que M. Laurent Akoun n’avait pas le droit de voyager puisqu’il demeure, selon lui, « sous le coup d’une condamnation qui lui interdit de paraître sur le territoire national en dehors de « sa localité d’origine ». Selon le communiqué signé de Affoussy Bamba, ministre de la Communication et porte-parole adjoint du gouvernement, cette interdiction a commencé à courir à compter du 28 février 2013, a sa sortie de prison et cela pour un an. Le gouvernement fait, à dessein, une interprétation boiteuse de la condamnation de Laurent Akoun. Le juge n’a pas dit que l’interdiction infligée a M. Akoun courait à compter de sa date de libération. Cela n’est écrit nulle part dans la décision. Il n’appartient donc pas au gouvernement de dire ce que le juge n’a pas dit. En réalité, Akoun a déjà purgé la totalité de sa condamnation. Y compris les peines complémentaires qui se résumaient en privation de droits civiques et interdiction de paraître sur le territoire national depuis fin août. La preuve, il a déjà repris ses fonctions de secrétaire général du Fpi. Cela s’est fait l’occasion d’une cérémonie solennelle de passation de charges. Et le gouvernement n’a jamais interpellé le Fpi sur une quelconque anomalie. Ce qui vient de se passer n’est qu’un abus de pouvoir. Rien d’autre.
Augustin Kouyo
Notre Voie
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