Un faux « Fofié Kouakou » attaque Le Nouveau Réveil – Un droit de réponse très bizarre

Dossier Le Nouveau Réveil 23 novembre 2013

Que reproche-t-on à Dieusmonde Tadé ?

Le commandant Fofié Kouakou a décidé de réagir sur le tard à l’interview que notre collaborateur Dieusmonde Tadé a accordée à Tantie Oussou, interview dans laquelle l’artiste lui demande de libérer sa maison. Pour être clair, ce qui a été publié dans « Le Nouveau Réveil » n’est pas un article, ça s’appelle une interview qui ne contient que les propos de l’interviewé sans commentaire ni opinion du journaliste. Le journaliste pose des questions et son interlocuteur répond. En plus Dieusmonde Tadé a eu le souci d’équilibrer les positions. Alors, pourquoi s’en prendre au journaliste qui n’est aucunement l’auteur des pro pos tenus par Tantie Oussou dans l’in terview ? Qu’est ce qui lui est reproché, d’avoir fait l’interview ? Que fait on de la personne qui a parlé et qui a ouvertement accusé quelqu’un ? De quoi se plaint on ? A bien y réfléchir, c’est le métier de journalisme qui est en danger aujourd’hui.

François KONAN
Le Nouveau Réveil

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Monsieur le Directeur de Publication de «LE NOUVEAU REVEIL»

Abidjan
Aff. : FOFIE KOUAKOU MARTIN C/ LE NOUVEAU REVEIL, Mme OUSSOU ELISABETH
M/Ré! : 20130018
V/Réf: À me communiquer s.v.p.

Objet: Droit de réponse
Monsieur le Directeur de publication,

Dans la parution de votre quotidien n°3529 du mercredi 06 novembre 2013, vous avez exposé, en co-une du journal, le titre suivant: « Affaire de maison L’artiste Tantie Oussou accuse le Cdt Fofié « . L’article incrimine, nommément, le Commandant FOFIE OUAKOU MARTIN, mon client, et le place au cœur d’une cabale dont la trame se joue autour du bail d’une habitation qui serait la propriété de dame Elisabeth OUSSOU, épouse BOTTI Hué, plus connue sous le pseudonyme de « Tantie OUSSOU ».

Mon client, qui exprime n’avoir aucun lien avec ces faits à relent diffamatoire, distillés par votre parution, entend se prévaloir de son droit de réponse conformément aux articles 55 et 56 de la Loi sur la Presse. Ainsi, en regard des dispositions susvisées, je vous remercie de publier, conformément aux exigences de la loi, le « droit de réponse » ci joint. C’est dans cette attente que je vous adresse, Monsieur leDirecteur de Publication, l’expression de ma parfaite considération.

Maître TIE BI HIVAT

DROIT DE RÉPONSE

Monsieur le Directeur de publication,

Dans votre édition n° 3529 du mercredi 06 novembre 2013, votre journal a publié, sous le titre « Affaire de mai son L’artiste Tantie Oussou accuse le Cdt Fofié », un article décliné sous la plume de Monsieur DIEUSMONDE TADE, qui intitulait : « Sa maison con fisquée, Tantie Oussou sollicite le chef de l’Etat: « Président, dites au commandant Fofié de libérer ma maison »

Ce journaliste, prenant motifs suffisants d’une interview que lui aurait accordée « Tantie OUSSOU », exposait que « Depuis septembre 2011, le commandant Fofié ouakou loue un duplex appartenant à dame Oussou Elisabeth, épouse Botti Hué, alias Tantie Oussou pour le monde du showbiz. Ce, pour une durée de deux ans. Curieusement, malgré l’expiration dudit contrat, l’officier des FRC/ne rend pas les clés, soutient son bailleur qui en donne ici les détails etdemande, par la suite, la médiation du chef de l’Etat. » Dans le corps de l’article, votre journaliste portait l’écho des propos de l’artiste suivant lesquels j’aurais pris en location auprès d’elle, pour un bail d’un loyer de « 200.000 F CFA à 500.000 F CFA» (sic) qui aurait, dit elle expiré, une maison que je refuserais de libérer, et dont je me refuserais également au paiement du loyer. La « médiation» du Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées était dès lors sollicitée à travers cet article, pour me demander « à genoux» de libérer la maison.

Ces affirmations, en elles mêmes grossièrement suspectes dès lors que dame Tantie Oussou indiquait dans la même interview n’avoir eu aucun contact avec ma personne, n’ont pas invité Monsieur TADE à plus de circonspection et de prudence dans la diffusion d’une telle information, notamment à investiguer davantage sur la réalité de ces propos en interrogeant directe ment l’auteur de ces lignes, rien que par égard à la considération de la personne humaine.

Plutôt, ce journaliste a choisi dans son article à sensation, tant par ses propres propos que par ceux attribués à sa complice circonstancielle, Madame « Tantie OUSSOU », de diffuser des allégations fausses et attentatoires à ma dignité et à mon honneur. JE NE CONNAIS PAS TANTIE OUSSOU; en tout cas, pas personnellement. Je n’ai jamais eu de con tact, de quelque nature qu’il soit, ni avec elle, pas même téléphoniquement, ni avec qui que ce soit agissant pour son compte; non plus je ne connais de TENAN « Korhogolais», ni de Aboulaye COULIBALY, avec qui l’article de Monsieur TADE me prête quelque relation. Il m’apparaît dès lors que les propos honteux dont s’est fait le relais.

Monsieur DIEUSMONDE TADE, transpirent le dessein évident de susciter, pour cette artiste sur le déclin, une hypothétique audience auprès des hautes autorités de l’Etat.

Que votre journaliste, certainement en mal d’inspiration, veuille trouver une histoire, et rapporter à votre quotidien le scoop idéal pour rehausser son estime dans votre lectorat, je le conçois; que Dame « Tantie OUSSOU », artiste chanteuse sur le tard, en proie aux difficultés financières qu’elle confesse dans cette interview, ait été la victime malheureuse d’imposteurs et d’escrocs à la petite semaine, je le déplore autant; qu’ils en tirent même tous les deux le prétexte d’une tribune susceptible de leur ouvrir les vestibules du Palais présidentiel, cela ne me contrarie pas non plus. Mais que, pour la satisfaction de ces desseins, l’on m’incrimine fausse ment, en sacrifiant mon honneur, ma dignité et ma réputation sur l’autel de ces ambitions, le procédé me saisit de dégoût, et m’offense au plus haut point.

La méthode m’est d’autant plus nauséeuse qu’en regard de ma qualité d’officier de l’armée ivoirienne, ma probité et ma loyauté ne doivent souffrir d’aucun doute. Cette atteinte diffamatoire, publiée par voie de presse est inacceptable. Je me suis donc imposé ce droit de réponse.

J’ai en outre, saisi mes Avocats, et me réserve le droit de donner toutes les suites que m’autorise la loi. Assurément!

FOFIE KOUAKOU MARTIN
P/O Me TIE BI HIVAT
NB: Le surtitre et le titre sont de la rédaction

Le Journal de Connection [ljdc.info]
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