Diamants de Côte d’Ivoire: feu vert du processus de Kimberley pour la levée de l’embargo

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Johannesburg – La Côte d’Ivoire a reçu le feu vert du Processus de Kimberley pour que l’ONU lève son embargo sur la vente de diamants de ce pays d’Afrique de l’ouest, selon le communiqué final de la réunion annuelle du régime international de certification.

La réunion plénière a exprimé son soutien aux efforts du gouvernement ivoirien pour se conformer aux exigences du Processus de Kimberley, dans le cadre de sa stratégie pour remédier aux difficultés institutionnelles légales et politiques qui avaient conduit l’ONU à imposer un embargo, indique le communiqué final.

Le Processus de Kimberley reconnaît que la Côte d’Ivoire a répondu aux exigences minimales, a-t-il ajouté.

C’est au Conseil de sécurité de l’ONU qu’il revient de lever l’embargo imposé en 2005 alors que le pays traversait une guerre civile.

La Côte d’Ivoire s’est immédiatement réjouie de cette avis favorable et a espéré une levée rapide de l’embargo.

Nous avons gagné notre première bataille. Maintenant que nous avons la reconnaissance du Processus de Kimberley nous allons nous tourner vers le Conseil de Sécurité, s’est félicitée auprès de l’AFP Fatimata Thès, directrice de cabinet au ministère ivoirien des Mines, également représentante du Processus de Kimberley à Abidjan.

La levée de l’embargo doit avoir lieu le plus vite possible, a-t-elle plaidé. Si ce sera avant Noël, je ne peux pas dire, mais ce serait un beau cadeau pour le peuple ivoirien.

Le Processus de Kimberley édicte depuis dix ans les conditions à remplir par tous les pays afin que leurs diamants puissent être certifiés et exportés.

EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LA VENTE RESTE INTERDITE

Alors que l’Union européenne a de nouveau exprimé vendredi 22 novembre sa forte inquiétude face à la situation en République centrafricaine, le pays reste suspendu du processus de Kimberley. “La décision est prise depuis jeudi et va seulement être confirmée, la suspension est maintenue”, a déclaré Maxime Ange Kazagui, secrétaire permanent adjoint du processus de Kimberley en poste à Bangui.

“Ce qui est dit, c’est que sur la base des rapports de l’ONU, le contexte actuel ne permet pas pour l’instant d’envoyer une mission d’évaluation”, a-t-il ajouté, alors que les pays et les ONG membres terminaient de rédiger le communiqué final de la réunion.

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