Fulbert KOFFI Diplômé EFAP Journaliste Indépendant
Le voyage illico du président Ivoirien la semaine dernière n’a pas fini de livrer ses secrets car à côté du motif de ce 89e voyage sur lequel s’intéressait la presse du pays, Oeil d’Afrique a pu être dans le secret du palais pour apprendre une information de taille sur la succession du président. En effet selon notre source à la résidence du chef de l’Etat, ce lundi 11 novembre, juste après le petit déjeuner qu’a partagé le président et quelques-uns des siens don son petit frère Ibrahim Ouattara, le ministre Amadou Gon Coulibaly et le sécurocrate Hamed Bakayoko, s’en est suivi un conciliabule à huit-clos.
L’entretien qui a duré plus d’une vingtaine de minutes a été selon notre source comme une mise au point « arrangée » entre le père et le fils Hambak. Pour donner une forme officielle à sa décision, le président en présence donc de la grande chancelière Henriette Diabaté arrivée un peu plus tard et de la première dame, marraine de toujours du Ministre Bakayoko, a » gentiment prié » son filleul de laisser Guillaume Soro prendre la tête du parti. Le ministre Bakayoko n’a pas montré de signe de choc après l’annonce de la nouvelle. Cela serait dû peut-être au fait du coaching de sa marraine ces derniers temps, a signifié notre source. Le concerné aurait peut-être été depuis un moment au parfum de cette décision du chef de l’Etat car les deux restaient enfermés ces temps-ci à parlé en aparté, souvent avec « madame » apprend-on. Les raisons officielles de ce choix du président Ouattara porté sur la personne du président de l’assemblée nationale seraient profondes et pleines de sens. En dehors des réseaux de Paris il est soutenu dans l’ombre par deux voix écoutées du président en l’occurrence la grande chancelière et Ibrahim Ouattara, le jeune frère du président. Ils exercent un lobby dans les règles de l’art pour faire admettre à l’entourage présidentiel que le « PAN » reste le pillon idéal pour remplacer le chef. Il a assumé et tenu la face caché de la lutte et ce au risque de sa vie. A cela il faut reconnaitre que la base du RDR reste encore en phase avec l’ancien Fesciste. Le choix de raison est qu’il faut canaliser et caser les anciens Com-zones et combattants qui avec le temps passé restent très proche de Guillaume Soro. Le propulser à la tête du parti après le charismatique mentor reste une reconnaissance de cette famille politique qui lui doit sa prise de pouvoir. Et enfin pour prévenir d’éventuelles poursuites judiciaires de la part des tribunaux internationaux qui comme on le sait varient selon les signes zodiaques des puissances de ce monde. La machine à officialiser Bogotta (nom de lutte de Guillaume soro ) dans le rôle de dauphin est déjà en marche car les jours avenirs il sera à de nouvelles fonctions au sein du parti à la case et désigné comme directeur de campagne pour la réélection du président Ouattara en 2015. Après sa brillante négociation pour être aujourd’hui président de l’hémicycle il est entrain de réussir un autre pari, celui de se rapprocher « un peu plus encore » du fauteuil présidentiel.
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