La dernière valse des criminels devenus apprentis politiciens en Eburnie par Ben Zahoui Dégbou

ben zahui

18 novembre 2013

Le 11 Avril 2011, le gouvernement français et Nicolas Sarkozy installait Alassane Dramane Ouattara et sa bande de criminels ignorés volontairement par la CPI au Palais présidentiel en Abidjan. Sarközy de Nagy-Bosca-Nicolas, Paul, Stéphane savait pertinemment que son compagnon de fortune, « le petit fils de l’Empereur Sékou Omar Ouattara »(XVIIème siècle) est incapable de diriger le pays de Félix Houphouët Boigny dont il ignore les fondations sociologiques. Il opéra quand même un coup d’Etat sanglant pour l’imposé aux Ivoiriens. Sarközy de Nagy-Bosca-Nicolas, Paul, Stéphane, par son acte criminel, qui violait de façon flagrante la constitution ivoirienne, voulait faire de la Côte d’Ivoire, nôtre pays, un département d’Outre-mer. Il voulait en faire son point focal pour recoloniser toute l’Afrique francophone.
Ouattara dont il connait les limites au plan politique, est alors placé dans un rôle de Préfet de Département avec tout ce que cela suppose comme horde de conseillers civils et militaires au bord de la lagune Ebrié. Ces derniers ont naturellement pour mission de veiller à un retour rapide sur investissement (RSI). Il faut noter que l’installation de Ouattara a duré 12 ans. De 2002 à 2009, la Licorne a coûté 520 millions d’euro. En 2010 et 2011, Sarkozy a dépensé près de 2 milliards d’euros pour faire son coup d’Etat contre le régime de Laurent Gbagbo. Toutes ses dépenses font un total cumulé de 2,520 milliards d’Euros, ce qui fait à peu près 1700 milliards de F.CFA que Chirac et Sarkozy ont pris dans les poches des Français, rien que pour atteindre leur objectif en Côte d’Ivoire. Un objectif purement personnel qui visait essentiellement Laurent Gbagbo qu’ils n’arrivaient pas à contrôler comme ses prédécesseurs. Dans ce sens, ils lui ont collé une rébellion qui a coûté très cher aux contribuables français.

Tout cet argent sort naturellement du trésor public notamment du compte des opérations extérieures (OPEX) fortement déficitaire. Il faut signaler que le solde public même de la France est déficitaire depuis 1950. Il a été seulement positif sous le Général Charles de Gaule (1959-1969) et Georges Pompidou (1969-1974). Depuis sa dégradation est continue et c’est sous Nicolas Sarkozy, que l’Hexagone a connu le déficit le plus élevé (-5,6%) à cause de ses ambitions personnel. Depuis son départ de l’Elysée, ces déficits alimentent largement la dette publique française. Selon l’Institut National des Statistiques Economiques (INSEE), elle est estimée aujourd’hui à 1912,2 Milliards d’Euros.

LA FRANCE N’A PAS LES MOYENS POUR UN APPUI FINANCIER AU RÉGIME OUATTARA

Quand on regarde de près les chiffres de l’INSEE on constate que la France s’endette énormément chaque année, non pas pour faire des investissements productifs, comme l’Allemagne qui est très loin devant elle, dans tout les domaines, mais pour assurer des dépenses de fonctionnement et de prestige qui incluent forcement des opérations militaires en Afrique comme celle de la Côte d’Ivoire en 2010. Une intervention qui a coûté cher pour rien, puisse que le pays de Félix Houphouët Boigny, est dans une situation de ni paix ni guerre, avec le spectre visible d’un coup d’Etat qui pointe quotidiennement à l’horizon.

L’administration centrale ivoirienne, notamment douanière, est très faible, parce que gangrénée par « le rattrapage ethnique » et l’incompétence notoire des chefs de guerre devenus apprentis politiciens qui occupe des hauts postes de responsabilité. L’insécurité est grandissante, conséquence : Les caisses de l’Etat sont désespérément vides malgré la virtuelle croissance économique (8,5%) décrétés par Ouattara est ses camarades du FMI, adeptes de ultralibéralismes, qui ne s’arrêtent qu’à la macroéconomie. Mes souvenirs d’étudiant géographe sont encore bons. J’ai encore mes notes. Le professeur Hauhouot Assépo disait que « la macroéconomie étudie les phénomènes économiques globaux. Elle prend en considération le PNB (Produit national Brut) et l’ensemble de la demande et l’offre de tous les biens et services au plan national ». Ouattara, un économiste de l’école néoclassique, est naturellement obsédé par la macroéconomie et l’équilibre budgétaire de l’Etat. Je pense qu’il devrait voir du coté de la microéconomie qui se concentre, quant à elle, sur les divers facteurs de l’offre et la demande, et les répercussions de ces facteurs sur le prix des produits de base. Il le sait, le panier de la ménagère s’est considérablement réduit.

Dans mon village, Matogôma et les autres femmes Dioula du coin, n’arrivent plus à vendre leurs poissons fumés aux parents, parce que tout est cher. Et puis, de toutes les façons, les parents n’ont plus d’argent. Il circule dans les méandres obscurs bien élaborés, du système mystico-politique en place en Abidjan et les banques au bord de la Seine. Pour la paye des fonctionnaires, les fins de mois deviennent de plus en plus incertaines. Dans ce sens, toutes les banques commerciales, les compagnies d’assurance et les entreprises de la place, sont, chaque fois, mises fortement à contribution. La situation sociopolitique est devenue plus difficile à gérer, la réconciliation nationale est en panne. La raison est toute simple, la valse de Soro guillaume, sa bande de chefs de guerre analphabètes et leur parrain, Alassane Dramane Ouattara, est terminée seulement en trois ans. Malgré les apparences, ils sont à bout de souffle. Et 2015 est encore très loin. Il reste deux longues bonnes années. Le pays est bloqué dans tous les domaines de l’activité humaine.

Le constat est clair, Alassane Dramane Ouattara est incapable de diriger la Côte d’Ivoire. Par son activisme bien huilé, il a réussi à berner tout le monde, notamment Barak Obama, le président des Etats Unis d’Amérique et Ban Ki Moon, le Secrétaire Général des Nations Unies, avec la complicité de Sarközy de Nagy-Bosca-Nicolas, Paul, Stéphane, agent de la CIA (selon une source digne de foi), poursuivi par la justice française pour au moins cinq affaires louches. Ce dernier a engagé la France, dans des opérations militaires injustifiées en Côte d’Ivoire et enLybie pour régler ses propres comptes à Laurent Gbagbo et au Frère Guide Libyen, le Colonel Mouammar Kadhafi(paix à son âme) pour un problème de contrat d’exploitation de gisement de pétrole concernant le groupe Total.Sarkozy a pris comme alibi, le refus du Frère Guide, de renouveler le contrat de la compagnie française pour lui faire la guerre et l’éliminer, avec la complicité du Qatar.

Le Woody de Mama, lui, voulait à juste titre, un partenariat gagnant-gagnant avec l’ancienne puissance coloniale, pour améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. Il avait, dans ce sens, un projet de société innovant, avec à la base, une assurance maladie universelle et une transformation de nos matières premières sur place. Sous son régime, l’Etat de Côte d’Ivoire a renouvelé tous les contrats des grandes entreprises françaises. Le pays était coupé en deux. L’économie fonctionnait bien et les fonctionnaires étaient payés régulièrement. L’argent circulait et travaillait en même temps. Malgré la situation de ni paix ni guerre, les Ivoiriens avaient le moral avec le budget sécurisé de Bohoun Bouabré (paix à son âme).

Aujourd’hui, semble-t-il, le pays est réunifié et pourtant, l’économie va très mal à cause de la mauvaise gestion de la crise post coup d’Etat, par Ouattara et ses « rattrapés ethniques », laissés orphelins par Sarközy de Nagy-Bosca-Nicolas, Paul, Stéphane. Celui-ci, voulait s’inscrire dans l’histoire comme le Général de Gaulle. « Nicolas Sarkozy s’est investi dans l’aventure libyenne et ivoirienne, comme rarement un dirigeant occidental ne l’a fait sur une crise internationale de l’après-guerre froide », a reconnu le quotidien Le Monde du 22 août 2011 dans un éditorial. Il était tellement sûr de faire un deuxième mandat qu’il a, contre toute attente, déporté Laurent Gbagbo à La Haye pour l’écarter définitivement de la scène politique ivoirienne et par la même occasion, asseoir durablement le pouvoir de son ami. Sous le parapluie de l’Elysée, Ouattara est resté sourd à l’appel du Clergé Ivoirien et de certains Chefs d’Etats africains qui lui demandaient de sursoir au transfert de Laurent Gbagbo à la prison de la CPI. Ils avaient compris très tôt que sans lui, la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire n’est pas possible. Comme le dirait le sage de Yamoussoukro « ils ont eu tort d’avoir eu raison trop tôt »

VERS LA FORMATION D’UN GOUVERNEMENT DE TRANSITION DONT LE PRÉALABLE EST LA LIBÉRATION DE LAURENT GBAGBO

Après avoir tapé inutilement et dangereusement sa poitrine, Ouattara s’est rendu à l’évidence en libérant honteusement Pascal Affi N’guessan et ses camarades, sous la pression de ses anciens parrains français et américains. On a vu la célérité avec laquelle les ambassadeurs des Etats Unis et de la France ont reçu successivement, au grand jour, Pascal Affi N’guessan, Président du FPI qui sortait directement de la prison de Bouna. Selon une source digne de foi, très proche de François Hollande, l’ancien compagnon de Ségolène Royale,maitrise bien aujourd’hui le dossier ivoirien et se passe désormais des conseils orientés de Laurent Fabius, un compatriote de Dominique Ouattara et ministre français des Affaires Etrangères. Le patron de l’Elysée est agacé par la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, le double jeu de Ouattara et son manque de charisme.

Le Président illégal et illégitime passe tout son temps à voyager et continue à mentir, de façon professionnelle à ses hôtes comme d’habitude pour sauver les apparences. Tout le monde le connait maintenant. François Hollande qui a, en ce moment, beaucoup de soucis avec l’économie de son pays, veut des actes concrets qui doivent favoriser la réconciliation nationale et la paix en Côte d’Ivoire. Le concepteur de l’idéologie du « rattrapage ethnique » est obligé de composer avec son totem, le Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo. C’est un secret de polichinelle, François Hollande et Barak Obama demandent au « petit fils de l’Empereur Sékou Omar Ouattara » de libérer tous les prisonniers politiques et de mettre en place, dans un bref délai, un gouvernement de transition.Celui-ci aura pour mission de faire un vrai désarmement, réconcilier les ivoiriens et préparer les échéances de 2015 qui sont déjà très proches.

La feuille de route du prochain gouvernement qui sera dirigé par un membre de l’opposition significative (FPI) est très précise. Ouattara et tous ses réseaux mafieux n’y pourront absolument rien changer. Ce sont ceux qui l’ont installé au trône qui ont pris cette décision irréversible. De toutes les façons, c’est ce que les mystiques appellent la loi du Karma.

OUATTARA EST EN TRAIN DE SUBIR, A JUSTE TITRE, LA LOI DU KARMA

Tout ce qui arrive en ce moment à Ouattara est le résultat des choix diaboliques qu’il a faits, pendant vingt ans, contre notre pays. Mon géniteur (paix à son âme), un maître de la Rose Croix (ses contemporains vivent encore et je les salue) me disait que « le karma regroupe en même temps l’action et la conséquence de l’action. C’est en même temps la cause et l’effet, car chaque acte qu’on pose sur cette terre où nous vivons, génère en retour une force qui revient ensuite à nous, de la même manière et dans les mêmes conditions que nous avons posé l’acte ». Ouattara est en train de payer tout le mal qu’il a fait à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens. Pendant douze ans, le régime de Laurent Gbagbo a subit tous les matraquages physiques et psychologiques possibles. Toutes sortes d’accords ont été signés avec ce des sacrifices inimaginables de la part de Laurent Gbagbo. En un mot, pour résumer simplement mon géniteur, le « petit fils de l’Empereur Sékou Omar Ouattara » récolte aujourd’hui ce qu’il a semé hier.

Les rumeurs de déstabilisation de son régime, les nuits blanches à Assinie Mafia, les guerres des nerfs, les négociations nocturnes, la fausse sérénité et les apparences trompeuses diurnes des animateurs du régime Ouattara, les mises en alerte maximale quasi quotidienne des FRCI et le projet de formation du gouvernement de transition ou d’union, rentrent dans l’ordre normal de la loi du Karma qui frappe le régime Ouattara. Pour que la Côte d’Ivoire retrouve la paix et une situation d’équilibre social, il aurait fallu que Ouattara et ses « rattrapés ethniques » subissent cette loi du Karma pendant douze ans. Mais seulement en trois ans, ils sont déjà à bout de souffle. Il subissent de plein fouet, le poids lourd de cette loi implacable de la nature malgré tous les grands marabout qui défilent en Abidjan.
Ouattara qui voulait devenir un Grand de ce monde, s’est servi de nôtre pays et de ses dirigeants légitimes. A la fin sa stratégie, il les a pris en otage avec l’aide de Sarközy de Nagy-Bosca-Nicolas, Paul, Stéphane. Le parcours incohérent et surdimensionné de Alassane Dramane Ouattara qui force son destin, fait penser au film de Martin Scorsese « La Valse des pantins » (1983). Pour les plus jeunes, c’est une belle comédie dramatique américaine où l’acteur principal, Robert de Niro, Rupert Pupkin dans le film, « un humoriste » inconnu du public, veut devenir grand et reconnu dans ce métier alors qu’il n’en a, ni la formation, ni l’expérience. Pour atteindre son objectif, il prend en otage une grande vedette de télévision américaine, Jerry Langford (interprété par Jerry Lewis). Il n’accepte de le libérer qu’à la condition de participer à son Talk Show. Signalons au passage qu’il n’y a que de grands humoristes reconnus, en tant tels, qui passent dans l’émission de Jerry Langford.

L’EXCERCICE DU POUVOIR D’ETAT AU SOMMET, A BESOIN AU D’UN APPRENTISSAGE.

J’ai vu plusieurs fois ce film de Martin Scorsese où Robert de Niro joue le rôle d’un, psychopathe ridicule, d’une naïveté déconcertante, qui n’est même pas du métier et qui prend en otage une grande vedette de télévision, dans le seul but de se faire connaitre du grand public. Dans sa déchéance moral et physique, Ouattara qui pulvérisait de mensonges, ses amis africains de la Françafrique et ses parrains du monde, a pris en otage la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Michel Gbagbo, des officiers supérieurs de l’armée, des Responsables du FPI et plusieurs partisans du Woody de Mama pour se venger et entrer dans la cour des Grands de ce monde. Malheureusement tout a échoué parce que ses parrains et beaucoup d’Ivoiriens ont vu et compris qu’il n’est pas du métier difficile de politicien et ses otages sont devenus un problème pour lui.

Félix Houphouët Boigny, Victor Biaka Boda, Philippe Grégoire Yacé, Henri Aimé Konan Bédié, (le jeune nouveau président du PDCI (79 ans) dont les choix politiques, ces dernières années sont controversés), Laurent Gbagbo, Laurent Dona Fologo, Djédjé Mady et Djéni Kobena, pour ne citer que ceux-là, sont des politiciens au vrai sens du terme. Le Bélier de Yamoussoukro disait souvent que l’exercice du pouvoir d’Etat, au sommet de la république, a besoin au préalable, d’un long apprentissage, voire même d’une certaine initiation. Les Phd, en un mot, les diplômes et les réseaux mafieux ne suffisent plus pour prendre en mains la destiné de tout un peuple. C’est pour cela qu’il avait un profil de carrière suivi, pour ses cadres en réserve de la république. Ouattara qui a été formaté dans les moules du FMI, pour défendre les intérêts des occidentaux, est entré en politique en Côte d’Ivoire, par le sommet et il y est resté sans chercher à connaitre et à comprendre le peuple Ivoirien et son fonctionnement à la base. Résultat, « le Président de la République de Côte d’Ivoire » est complètement submergé par la complexité des problèmes à résoudre. Tout s’est compliqué pour lui et les jours à venir paraîtront encore plus sombres s’il ne joue pas franc jeu.

Beaucoup de pro-Gbagbo sont encore en prison depuis deux ans sans jugement. Certains parmi eux qui doivent être traduits devant la cour d’assise ont été libérés provisoirement. Madame Simone Gbagbo que la CPI réclame est en prison à Odienné. Ouattara a décidé de la juger avec sa justice des vainqueurs qui est devenue opérationnelle et subitement compétente pour les crimes contre l’humanité. Laurent Gbagbo, contre qui, il n’y a pas de preuves est encore en prison à la Haye, pour cette même raison. Pendant que Ouattara refuse de livrer Simone Gbagbo à la CPI,cette même institution de justice internationale, qualifiée de raciste par l’Union Africaine, lance un mandat d’arrêt contre Charles Blé Goudé, alors que Soro Guillaume et ses criminels de chefs de guerre sont en liberté. Ouattara et son amie Fatou Bensouda sont en train de danser leur dernière valse. On les voit de loin, ils se mélangent les pas de danse, en exposant au grand jour leur désamour consommé qui discrédite davantage la CPI. Cette institution est aujourd’hui sous haute pression parce que les rapports de force ont changé de camp en Côte d’Ivoire et au niveau de la communauté internationale. Tout est mis en œuvre pour que Laurent Gbagbo qui est en ce moment, au centre d’une intense négociation politique et diplomatique, sorte de prison pour booster la réconciliation nationale.

C’est un préalable politique pour la mise en place en Côte d’Ivoire, du gouvernement de transition dont il est de plus en plus question. La France a l’impérieux devoir de le faire libérer pour que la paix revienne en Côte d’Ivoire. A travers Sarközy de Nagy-Bosca-Nicolas, Paul, Stéphane, c’est elle qui a foutu « la merde » (excusez-moi pour ce terme) dans ce pays, au nom d’une prétendue démocratie à restaurer. François Hollande, en tant que Président de la République française, a l’impérieux devoir moral de faire revenir la paix en Eburnie, au-delà de l’aspect purement mercantile et historique des relations entre les deux pays, la Côte d’Ivoire et la France, ancienne puissance coloniale. En mettant fin à la valse au sommet de l’Etat, des criminels devenus apprentis politiciens que Jacques Chirac et Sarközy de Nagy-Bosca-Nicolas, Paul, Stéphane, ont imposés à la Côte d’Ivoire, François Hollande entrera dans l’histoire. Son dernier voyage en Afrique du Sud est un signal fort dans la prise en compte des points de vue de ce pays, porte flambeau de l’Afrique digne, dans la gestion des crises sur nôtre continent.

Les nouvelles générations retiendront que François Hollande a réparé ce que ses prédécesseurs ont détruit. Il faut bien que nôtre pays retrouve la paix pour continuer son développement sur des bases sociales solides de cohabitation pacifique des populations et de démocratie avec des institutions républicaines fortes. La Côte d’Ivoire a besoin de partenaires internationaux et dans cette optique, la France occupe une place de choix, compte tenu de ses liens historiques avec nôtre pays. Avec sa puissance militaire, elle devrait protéger nôtre pays sans partie pris à avancer sur la voie de la démocratie et du développement et non susciter une rébellion. Aujourd’hui, dans le contexte de mondialisation qui génère de nouvelles relations internationales, la France doit accepter d’accompagner la Côte d’Ivoire, dans un partenariat gagnant-gagnant, humanisé et pérenne. C’est la seule voie irréversible qui s’impose à elle. Si elle ne l’emprunte pas et reste dans son schéma nostalgique et d’idéologie mercantile, d’ancienne puissance coloniale, la France va perdre, à court terme, définitivement son hégémonie déjà contestée et son prestige débridé dans tous les pays francophones sur le continent africain.

Ben Zahoui Dégbou
Géographe, Journaliste, Spécialiste de Géopolitique
source Moacinter.com

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