Soro dans le Gôh « Boga Sivori sanctionné par le Conseil des Chefs de village de Gagnoa »

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Région du Gôh/Bilan de la visite du PAN Guillaume Soro – Le Conseil des Chefs de village de Gagnoa sanctionne Boga Sivori

«Nous condamnons ce comportement du collègue incriminé qui est seul comptable des dérives constatées dans la presse avant et après la visite du président de l’Assemblée nationale dans le département de Gagnoa. Nous présentons nos excuses les plus sincères à notre hôte et à toutes les personnes qui se sont senties outrées par les propos de notre collègue (NDLR, Boga Sivori). (…) Des sanctions allant de l’avertissement au blâme sont prévues contre lui». Ces propos sont de Lambert Gbizié, président du Conseil des chefs de village de Gagnoa (CVG). Il les a tenus récemment lors d’une rencontre-bilan de la visite du Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, dans la région du Gôh, du 15 au 17 août 2013. Allusion faite aux attaques de Boga Sivori contre le Président Guillaume Soro. En effet, le chef de village de Gnalégribouo (Boga Sivori) avait déclaré être « déçu » de la visite du Président de l’Assemblée nationale dans la région du Gôh.

Aussi, relevant le caractère farfelu de cette sortie de Boga Sivori, M. Gbizié a-t-il indiqué que « seul le président du CVG et son porte-parole sont habilités à s’exprimer pour et au nom du Conseil ». Non sans soutenir que « les attentes des populations ont été satisfaites » après cette tournée.

Rappelons, à toutes fins utiles que, le mardi 20 août dernier, le Cabinet du PAN avait réagi à ces « élucubrations » du sieur Boga Sivori. «Je ne peux pas répondre à un article que Boga Sivori a écrit en tant que journaliste dans Notre Voie. Parce qu’en tant que journaliste, il a la liberté de conscience. Mais il a fait une interview en tant que chef de village. Et là, ça m’interpelle. Parce que c’est un processus que j’ai bien suivi. Il a dit qu’il est déçu de la visite du Président de l’Assemblée nationale. Et que les objectifs de cette visite n’ont pas été atteints », s’était exprimé Touré Moussa, Directeur de communication du Président de l’Assemblée nationale (PAN), par ailleurs, membre du comité d’organisation de la visite du PAN dans le Gôh.

Dans ce qu’il y a lieu d’appeler la mise au net «fracassante» du cabinet de Guillaume Soro, Touré Moussa avait fait remarquer que la réaction du détracteur du PAN, « pire que de l’intox, s’apparente à de la malhonnêteté ». Raison de plus pour que le communicateur sape les « incongruités » de Boga Sivori en mettant en exergue les réalisations et autres actions caritatives du Patron du Parlement dans le Gôh. « Moi je me demande, il est déçu de quoi ? Je vais essayer de rappeler ce qui a été fait, en deux jours et demi de visite. Quand nous sommes allés le premier jour de la visite à Gnagbodougnoa, il y avait une école primaire qui date de 1950, quasiment à l’abandon. Les gens ont dit au président Guillaume Soro que ça fait plusieurs années qu’ils demandent la réhabilitation de cette école. Séance tenante, il a donné les moyens pour qu’on construise une nouvelle école à Gnagbodougnoa. Pourtant, il n’est pas de Gnagbodougnoa. Il n’a pas un mandat électif dans cette région. Mais il a estimé qu’en tant qu’homme d’Etat, sa responsabilité de développement envers cette région est grande. Il a promis qu’il prendra en charge la scolarité des meilleurs élèves qui sortiront de cette école primaire. Quand il est allé dans le village de Blé Goudé, ils lui ont dit : » on est engagé, on est mobilisé. Mais il y a un château d’eau qui est là, il y a deux ou trois pièces à réparer ; personne ne le fait. Conséquence : on est obligé de puiser de l’eau dans la rivière ». Ces villageois ont dit qu’ils ont besoin d’argent pour réparer le château d’eau. Il a donné les moyens pour qu’on répare le château d’eau pour que les gens aient accès à l’eau potable », avait-il laissé entendre.

Avant d’ajouter : « Et puis, quand on est allé à Gnaliépa, le village de la mère de Gbagbo, les villageois ont indiqué que l’école primaire n’a pas de latrines. Et que les enfants sont obligés d’aller se soulager dans la nature avec tous les dangers que cela comporte tels que les morsures de serpent. Immédiatement, il a fait venir un entrepreneur pour construire des latrines, c’est-à-dire des toilettes complètes. Dans le village de Gnaliépa, les gens ont souhaité que le préau du village, qui du reste a jadis accueilli des « gourous » de l’ex-pouvoir, soit réhabilité. Et immédiatement, il l’a fait réhabiliter. Les villageois ont dit également qu’ils avaient besoin de 500 chaises. Le même jour, les 500 chaises ont été commandées. Ils l’avaient invité uniquement pour inaugurer le siège des chefs traditionnels. On a trouvé que ce siège n’était pas à la dimension du département de Gagnoa. Le patron a équipé ledit siège. Il y a mis des ordinaires, des imprimantes, des splits. Il a trouvé que les gens louent ce bâtiment. Il leur a dit: » trouvez-moi un terrain pour que je vous construise un siège ». Ils ont trouvé le terrain. Et il a procédé à la pose de la première pierre de ce siège ».

Le Dircom de Guillaume Soro ne s’était pas limité à ces actions appréciables. A l’en croire, son patron a volé au secours de villageois gravement malades lors de son périple. « Mieux, quand on y est arrivé, il y a des chefs de village qui étaient gravement malades. Dans le village de Gbagbo, on est allé trouver un vieillard grabataire qui a besoin de soins. Immédiatement, il a été évacué. On a appelé en Tunisie, si possible, pour l’évacuer. Le chef de terre de Gnaliépa était aussi malade grabataire. On l’a fait venir. Il est à la clinique Danga pour se faire soigner aux frais du patron, le président Guillaume Soro. Quand ils sont allés le voir à Yamoussoukro, Boga Sivori est témoin, ils ont dit : « on veut que vous obteniez quelques libérations pour nous. Le Président de l’Assemblée nationale a dit : ‘’je ne promets rien, je vais en parler au chef de l’Etat’’. Avant même qu’on n’aille là bas, le président de la République a fait remettre en liberté 14 détenus dont Affi N’Guessan et le fils de Laurent Gbagbo Michel Gbagbo. Pendant qu’on était en tournée, on a fait libérer 4 autres officiers venant de la région. C’était dans le sens de la réconciliation. Peut-on être déçu pour tous ces actes ?».

Janvier KROGNOU

(Source: http://www.5minutesinfos)

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