La Maison de la presse a été le mardi 12 novembre 2013 le cadre d’une conférence animée par les avocats (Me Kaudjhis Offoumou, Méité Abdoulaye, Gueu Patrice et Dadjé Rodrigue) d’Ahmed Touré Bouah .
«Richard Adou, procureur de la République près le tribunal de Première instance d’Abidjan-Plateau a violé la loi, il a séquestré notre client, son appel du 31 juillet 2013 est déclaré sans objet par la chambre d’accusation de la Cour d’appel. Il doit avoir l’humilité de reconnaître qu’il a perdu face à notre client ». Tels ont été les propos des avocats d’Ahmed Touré Bouah, face aux journalistes. Pour eux, leur client est l’objet d’un harcèlement judicaire du fait du Procureur Richard Christophe Adou qui utilise la force publique contre un individu pour régler des comptes. Le mandat d’arrêt, ont-ils déclaré, lancé contre leur client est aux antipodes du droit, et ne repose que sur les propres pulsions du procureur. Ils dénoncent ce qu’ils appellent ‘’la violation flagrante des droits’’ de Ahmed Touré Bouah. Ils justifient que, le procureur dans le
mandat d’arrêt lancé contre leur client a trouvé un nouveau chef d’accusation’’ blanchiment de capitaux’’ dont il n’a pas les preuves. Selon eux, leur client a fait 18 mois à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) pour délit d’escroquerie et abus de confiance pour lesquels le Cabinet d’instruction a ordonné sa mise en liberté parce que le dossier est bouclé et que la détention d’Ahmed Bouah n’était plus nécessaire. Dans la plaidoirie, les avocats ont déclaré que le mandat ordonne au directeur général de la Police économique d’enquêter sur le blanchiment de capitaux et d’arrêter Ahmed Bouah et de le déférer sans délai. Les avocats dénoncent là, une autre violation des droits de l’homme parce que, selon eux, on ne peut user de deux toges ; enquêteur et incriminateur.
L’Intelligent d’Abidjan
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