Côte d’Ivoire insécurité – des hommes armés font une descente chez le maire d’Abengourou

gnago afp
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Indénié-Djuablin

Le vigile qui veille sur la résidence d’Amoikon Kouakou Banga, maire d’Abengourou a vécu un véritable traumatisme. Dans la journée du mercredi 06 novembre dernier, des hommes armés de Kalachnikovs au nombre de deux (2) ont investi la résidence du premier magistrat de la commune au quartier résidentiel Plateau. Arrivés à 11 heures, les agresseurs ont molesté avant de le ligoter. Les malfrats devenus maitres des lieux, vont ensuite procéder de fond en comble, à une fouille de tous les appartements de la résidence. Curieusement, les bandits n’ont rien emporté de la résidence du maire alors qu’ils Ils ont fracturé toutes les portes avec furia. Les différentes chambres y compris celle du maire ont fait l’objet d’une véritable fouille. Que recherchaient ces filous, s’interrogent des proches du nouveau délégué départemental du Pdci ? Après 2h de temps mis pour leur mission de passage au tamis du domicile du maire, les bandits vêtus de tenues militaires, la tête coiffée de casques sont repartis à bord d’une moto. La police et la gendarmerie ont ouvert une enquête pour d’identifier les auteurs et les causes profondes de cet acte.

Ernest Famin, correspondant régional
L’Intelligent d’Abidjan

Le maire Amoikon Kouakou Banga réagit : ‘’On ne peut pas m’intimider’’

Joint hier suite à l’attaque de son domicile par des hommes armés, le maire de la commune d’Abengourou, Amoikon Kouakou Banga, a fait des précisons.
«Merci de vous intéresser à ces faits. Les faits tels que racontés m’ont été rapportés. Pour moi, ça pose un problème d’insécurité générale. S’ils (ndlr : les bandits) ont eu le courage de se rendre à mon domicile à 11heures en pleine journée, on peut dire que ce sont des gens téméraires. Nous attendons les résultats des enquêtes de la police. J’ai demandé aux responsables de la police et de la gendarmerie que des mesures soient prises pour renforcer au-delà de ma personne, la sécurité dans la cité. Sans sécurité, les concitoyens ne peuvent pas vaquer à leurs occupations. Et moi-même, j’y veillerai. Seules les enquêtes pourront nous élucider sur cette attaque de mon domicile. J’observe simplement que mon domicile a été attaqué et pour l’instant, je ne peux pas savoir si c’est ma personne qui était visée. Dans tous les cas, ça ne peut pas m’intimider. Je suis en train de travailler pour le développement de la ville. C’est dans ce sens-là que j’ai engagé des travaux.»

Dosso Villard

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