Correspondance particulière de Georges Kouassi à Oumé
Avec Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire vit au rythme des actes de vandalisme pour empêcher la tenue des réunions politiques.
Mardi 5 novembre 2013 à Oumé, les militants armés du RDR et des éléments des Frci, forces armées pro-Ouattara, sont à pied d’œuvre pour empêcher la tenue d’un meeting que le président du Front Populaire Ivoirien (FPI) veut animer à Oumé. Les autorités de la ville et la mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) informées font des mains et des pieds pour que la situation se normalise. Les actes de violence ont commencé très tôt ce matin. Quand les militants du RDR armés de machettes, de gourdins et pour quelques uns «dissimulés» des armes à feu ont fait éruption au stade de la ville d’Oumé où est prévu le rassemblement du FPI. Ils ont empêché les militants du FPI de dresser des bâches et toute la logistique destinée à animer le meeting. Les autorités préfectorales de la ville saisies ont demandé aux militants du FPI de «garder le calme », le temps pour elles de mettre de l’ordre.
Mais contre toute entente, les militants du RDR ont attaqué les installations de la CIE et détruit tout le matériel d’alimentation en électricité. Ils sont d’ailleurs postés actuellement aux abords du stade pour s’attaquer aux participants au meeting.
A 9H30 TU, Pascal Affi N’guessan et sa délégation faisaient mouvement de Diégonéfla vers la ville d’Oumé quand la division de l’Onu à Divo leur a demandé de patienter, de lui donner le temps de régler le problème.
La situation est encore confuse à Oumé, la mis-journée largement passée.
Georges Kouassi
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