Par Hervé Kpodion source: L’inter
Des jeunes ivoiriens, opposés à Alassane Ouattara, le président ivoirien, ont entrepris de se mettre ensemble afin de fédérer leurs énergies pour le »chasser » du pouvoir aux élections générales de 2015.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, le samedi 2 novembre 2013, au Baron de Yopougon, Serge Émile Aléba, le président de ce mouvement, dénommé Conseil national de la jeunesse pour le changement (CNJC), a affirmé toute la détermination de cette structure à faire partir Alassane Ouattara du pouvoir. « Le président Ouattara et son équipe ne peuvent pas et ne doivent pas avoir un second mandat. Leur présence à la tête de notre pays n’était qu’une parenthèse que la jeunesse de Côte d’Ivoire dans sa grande majorité fermera en 2015 », a déclaré M. Aléba, peignant en noir la situation sociale et financière des Ivoiriens depuis la prise du pouvoir par le président Ouattara.
Pour Serge Émile Aléba, en effet, il faut changer l’équipe dirigeante dans le pays à l’occasion des élections générales à venir. « En 2015, on change! D’abord par nécessité, mais aussi par décence. Le CNJC est donc l’instrument au service de ce changement. Il est une plate-forme politique. Aux antipodes des extrémismes partisans, le CNJC est ouvert à tous les jeunes et à toutes les organisations de jeunesse de Côte d’Ivoire, pour peu qu’ils partagent la commune ambition de parvenir, par la voix des urnes, au changement politique en 2015 », a indiqué le conférencier, ajoutant que tous les jeunes ivoiriens qui sont opposés à un second mandat du Président Ouattara en 2015 peuvent adhérer à cette plate-forme.
Se voulant une force de rassemblement, le CNJC est à en croire Serge Émile Aléba, qui est par ailleurs le président des jeunes de l’Union démocratique et citoyenne (UDCY), « un outil d’anticipation, de prospection et de mobilisation ». Pour lui, cette plate-forme veut susciter « la vision de l’intérêt général en créant un climat de confiance entre les jeunes qui s’inscrivent dans cette ambition vitale pour notre pays ». « Le changement en 2015 sera la conséquence des décisions pertinentes à prendre, des choix judicieux à faire et des actions appropriées à poser dès maintenant. 2015, c’est maintenant, le changement c’est maintenant ! », a-t-il conclu, en présence de plusieurs leaders de jeunesse et des mouvements proches de l’opposition dont le Cri panafricain d’Abel Naki.
Hervé KPODION
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