Les conditions d’obtention de prêts pour le financement de projets sont tellement difficiles que les jeunes n’osent même pas solliciter le Fonds national de la Jeunesse (Fnj). Le constat a été fait le lundi 28 octobre dernier, au Palais de la Culture, à Treichville, lors de la cérémonie d’ouverture des 3è assises de la Jeunesse. «Il y a environ 50 projets validés par le Fnj qui attendent d’être financés», regrette le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon. Il a déploré que les jeunes soient plus préoccupés par les emplois à la Fonction publique que l’auto-emploi. «Pour 250 places promises au concours d’entrée à l’Ena, i y a eu plus de 100.000 candidats. Pour le concours de la gendarmerie, il ya en environ 15.000 candidats», a-t-il indiqué. «Des milliers d’emplois seront créés. Le million d’emplois promis par le président Ouattara sera tenu», a-t-il promis. Sauf que, en deux ans de règne, Alassane Ouattara n’a pu offrir que 121.670 emplois au lieu de 200.000 par an comme promis. En marge de la cérémonie d’ouverture, le président du Mrm Youth league de l’Ouganda et Dr Shogar Bashar, président de la Fédération nationale de la Jeunesse du Sud Soudan, et Antoine Diers de l’Uni-Met de France, ont reconnu que les jeunesses ont les mêmes problèmes d’emploi et que les échanges d’expérience peuvent être une solution à la résorption du chômage.
G.E.
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