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Sam La Touch
Le terrorisme « est installé » au Mali, « au sud de la Libye, sans doute encore au nord du Niger et au sud de l’Algérie » et « il n’a pas été vaincu par notre seule intervention au Mali » même s’il « a été abîmé, attaqué », a souligné François Hollande lors d’une conférence de presse à Bruxelles. « J’ai donc décidé qu’il y aurait, avec les forces françaises encore présentes au Mali – plus de 2 500 hommes – et avec les forces armées maliennes, une opération pour lutter contre les groupes qui avaient attaqué Tessalit », a-t-il confirmé. (Le Monde Mali : une opération militaire « pour éviter la résurgence » des islamistes)
L’armée français est en train de s’embourber au Mali dans une guerre de basse intensité qui n’en finit pas de se prolonger. Elle se retrouve isolée sur le terrain et ses supplétifs maliens semblent insuffisamment formés et en proie aux dissensions et aux purges internes avec des « disparitions forcées » (Mali : la purge continue au sein de l’armée en toute impunité). Elle demande de l’aide aux autres États européens, principalement au Pays-bas de l’envoyé spécial de l’ONU, Bert Koenders.
Les chancelleries au Mali sont stupéfaites devant les évènements ahurissants qui se sont déroulés récemment au Mali, notamment dans la ville garnison de Kati, des scènes de Western, sans qu’aucune autorité malienne, encore moins l’Ambassade de France ne proteste de la situation.(Le Républicain Mais où est passé le Général Sanogo ?:Il a déserté la résidence présidentielle de la base)
Quant aux troupes supplétives africaines (notamment tchadiennes du dictateur Idriss Déby grand allié de François Hollande) elles sont en nombre insuffisant. Résultat des courses, le « warlord » et impérial socialiste, François Hollande, a du renoncer à diminuer les effectifs militaires français. Face à la montée des attentats islamistes ( Au Mali, les groupes djihadistes se réorganisent et multiplient les attaques) le « warlord » a lancé une nouvelle grande offensive dans le nord du pays.
Cette situation d’occupation coloniale du territoire malien risque de se prolonger et rappelle à certains égard l’embourbement français en Algérie. A la différence que le Mali n’est pas une colonie de peuplement, l’intervention française derrière l’imposture humanitaire vise à faire main basse sur les richesses du nord du Mali. Cette région renferme de nombreux gisements à savoir le pétrole à Taoudéni, le phosphate à Tilemsi, le manganèse à Kidal, entre autres. La stratégie militaire coloniale française vise aussi à sécuriser la frontière au nord-est avec l’Algérie et à l’est avec le Niger, région riche en uranium sur lequel Areva à l’exclusivité néocoloniale.
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