Côte d’Ivoire: Laurent Gbagbo s’exprime t-il réellement depuis la CPI ?

Laurent-Gbagbo--007

Libre opinion

Malgré le devoir [obligation] de réserve que la CPI impose aux visiteurs extérieurs [sous menace de se voir refuser à jamais toutes visites futures], certains visiteurs à peine sorties de la prison de Scheveningen, prêtent à Laurent Gbagbo, tous les mots et tous les avis sur les différents sujets politiques de la Côte-d’Ivoire. Sont cités entre autres visiteurs à la langue très bavarde, une certaine Chrisitne Zékou, Alain Capeau, etc.

D’après les dernières fuites, soit venues de ses proches en visite à la CPI, ou de sources généralement, sinon toujours bien informées, nous dit-on auprès de la Cour pénale internationale, on apprend que le leader historique du FPI joue l’apaisement. Gbagbo Laurent ne souhaiterait plus prendre en otage le peuple ivoirien, même si il fallait vivre pour cela en exil.

Problème, cette position tranche avec celle de son parti, ou du moins des leaders actuels de son parti, le FPI, qui ont fait de sa libération une condition sine qua non pour le retour à la paix en Côte d’ivoire. D’après ces informations, Gbagbo contredirait donc Pascal Affi N’Guessan qui avait affiché une position à l’opposé de celle supposée de Gbagbo.

Mais qui peut réellement confirmer que ces propos sont de Laurent Gbagbo ? Personne.

Qui a intérêt à diviser le Front populaire ivoirien déjà largement affaibli par la guerre et la chute de son leader ainsi que des différents lieutenants du mouvement dont Charles Blé Goudé. Laurent Gbagbo est devenu depuis son envoi à la CPI, plus qu’un enjeu ivoirien. Il représente désormais la cause que certains présidents, par propre calcul politique pour la plupart, souhaitent défendre.

Il faut le dire, Gbagbo n’est plus simplement le président déchu de la Côte d’Ivoire. Il cristallise à lui tout seul, tout le ressentiment que peuvent avoir une partie des africains, contre les occidentaux, une partie des présidents africains contre la Cpi.

Mais irait-il jusqu’à contredire son fidèle ami N’guessan ? Si tout cela s’avérait vrai, il serait temps que le FPI tienne un discours uni et cadré sur les volontés de leur ex-leader pour éviter la disparition. Puisque, de toute évidence, le pays ne peut se réconcilier que si le FPI, vecteur de communication pour certaines ethnies, tient un langage d’union et de réconciliation.

lanouvelletribune.info

[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.