Libre opinion (Pamphlet) par Aya Batelet Houphouët (New-York)
Hier, Dame Dominique Ouattara avec son ONG «Children of Africa», aujourd’hui Dame Koizan Bomo Henriette Bédié avec son ONG «Servir», demain ça sera Dame Ouattara, et après-demain Dame Bédié. Le but commun, construire pour le peuple ivoirien des hôpitaux. Le mot est lâché «soigner la Côte-d’Ivoire malade» et à cause de qui (?), nos deux (2) Premières Dames sont sans mots. Et, pourtant elles sont toutes les deux à la base et au départ du grand mal que traverse la Côte d’Ivoire.
Dame Bomo Koizan Henriette Bédié reconnaît qu’elle avait vu le danger venir s’abattre sur la Côte-d’Ivoire lorsque son époux inventait son ivoirité et qu’elle était hors de la politique, pour pouvoir bien conseiller son époux «aussi adorable, mais qui parle peu».
Dame Dominique Ouattara, la blanche «fausse blonde», reconnait que la Côte-d’Ivoire a souffert et continue de souffrir depuis la présence sur la scène politique nationale de son époux et qu’elle trouvait cela pas bien, mais vu les nombreuses dettes contractées par son époux auprès des amis internationaux et des seigneurs de guerres, hommes d’affaires, il lui fallait atteindre les objectifs: la rébellion, rendre « la Côte-d’Ivoire ingouvernable », cueillir Laurent Gbagbo comme un fruit mûr, s’entourer des bénis oui-oui et s’installer à la tête du pays. Nos deux (2) Dames reconnaissent que la réconciliation entre leurs deux époux, est le signal fort de la vitalité de leurs ONG.
A chacun de leurs dîners de gala, elles réunissent tous les bénis oui-oui de la République qui se voient imposer le paiement des droits de se (re)voir, toujours maintenir dans des fauteuils de ministres, présidents de conseils d’administration, directeurs centraux, directeurs généraux, chefs de service, élus et présidents de commissions parlementaires, secrétaires exécutifs, secrétariat général et bureau politique.
Ces escroqueries morale et financière à ciel ouvert entre clans politiques, familiaux, fossoyeurs nationaux et internationaux des richesses du peuple ivoirien, marquent le signe d’un pouvoir en chute libre, face aux habitants silencieux et, qui attendent leur heure, le vote de 2015. Des habitants qui observent la montée horizontale et verticale de la corruption au palais présidentiel et dans toutes les sphères de l’administration ivoirienne.
Et pourtant, il ne se passe de conseils des ministres sans que des «lois vigoureuses» ne soient prises à travers des exposés à l’allure d’escroquerie morale et des jeux de passe-droit entre les ministres donneurs de leçons: Koné Bruno «époux» Masséré et Me Bamba Affoussy épouse Lamine.
Aya Batelet Houphouët
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