Abidjan – Les flammes font des ravages à deux pas de la caserne des pompiers de l’Indénié

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Ce sont au total 2 habitations, une boutique appartenant à des mauritaniens et le kiosque à café de Diallo qui ont été complètement consumés en 44 minutes par les flammes le mardi 23 octobre 2013 entre 18H 25 et 19H09 aux 220 logements non loin de la cité universitaire (abandonnée) et à quelques mètres du Groupement des Sapeurs Pompiers Militaires de l’Indénié.

Selon les témoignages recueillis sur place, ces flammes seraient parties du kiosque à café de Diallo avant d’atteindre leur vitesse de croisière à partir de la boutique « mauritanienne » où elles s’étaient introduites par le toit pour atteindre les bouteilles de gaz et autres produits inflammables qui s’y trouvaient. Les 2 habitations dont celui de Ali « legros » bien connu dans le quartier qui jouxtaient les 2 commerces ont été totalement ravagées. Face à la montée vertigineuse des flammes, les riverains, en prévision d’une potentielle propagation de celles-ci, ont tout de suite sorti leurs bagages qu’ils ont soigneusement regroupés en des endroits loin du théâtre de l’incendie. Sur place, on pouvait entendre des appels au secours. « Seigneur, on a besoin en ce moment de pluie pour freiner la folle course de ces flammes. Malgré tous nos efforts, les pompiers tardent à venir ; alors, c’est vers toi que nous tournons les regards ; pardon, fais quelque chose » ; a imploré une victime en larmes, les cheveux au vent.

C’est précisément à 19H09 que les soldats du feu sont arrivés sur les lieux du drame sous de fortes huées de sorte que leur intervention prit quelques minutes de retard. Dans tous les cas, les flammes avaient accompli l’essentiel de leur mission avant de s’affaisser honteusement sous les jets d’eau que les pompiers avaient réussi à faire abattre sur elles. Le feu maîtrisé, les pompiers repartis à leur base. Les victimes, quant à elles, sont restées face à leur sort et à l’implacable réalité du moment. Assise au coin de la rue, dame A.S., les yeux rivés sur les décombres de sa demeure, se confia au Seigneur d’une voix perdue dans la gorge : « Merci Seigneur ! Il t’a plu de nous éprouver en ce dernier trimestre de 2013 ; personnellement, je m’en remets à toi. »

Ismaël TOURE

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