Son appel au COJEP
Il a volé dans les plumes d’Affi N’guessan et du Front populaire ivoirien (FPI). Zady Djédjé, le président de la Coalition des jeunesses patriotiques pour la paix et la réconciliation (CJPPR), a vertement critiqué, hier vendredi 18 octobre 2013 au cours d’une conférence de presse à son siège sis à Yopougon, ses »aînés » du FPI. A l’entendre, le FPI et les anciens collaborateurs de Laurent Gbagbo veulent « liquider » Charles Blé Goudé, en détention depuis 9 mois en Côte d’Ivoire. « A Gagnoa, les populations sont sorties pour Laurent Gbagbo et non pour toi Affi N’guessan. Je sais où tu rentres. Ils ont trahi Laurent Gbagbo, ils ont tous échoué et aujourd’hui, ils veulent sacrifier Charles Blé Goudé. Je ne veux pas que Charles Blé Goudé soit le sacrifié. Que les jeunes patriotes se mobilisent pour qu’ensemble, nous nous dressions contre eux (les pontes du FPI, Ndlr) », a martelé ce jeune patriote. Il a annoncé qu’il vient d’entamer une série de conférences de presse pour faire le grand déballage. À l’étape 1 de son projet hier, Zady Djédjé a critiqué le fait que le FPI ait bloqué le dialogue politique avec le pouvoir pour exiger la libération de Koua Justin, le leader de la JFPI, alors que pour la libération de Charles Blé Goudé, le président du FPI lance un ultimatum au pouvoir en place. Pour lui, cette stratégie met son « guide » en danger. «Les jeunes sont morts pour le FPI. Je ne peux pas accepter que le FPI manipule encore la jeunesse», a-t-il asséné. Autour du thème »le cas Blé Goudé », cette conférence de presse, a expliqué le conférencier, visait à interpeller le FPI sur sa stratégie face au pouvoir d’Abidjan. Selon lui, Blé Goudé qui a organisé des manifestations monstrueuses dans tout le pays pour soutenir le régime de Laurent Gbagbo est mal récompensé. « Où certains voulaient un Rwanda bis, Charles Blé Goudé a dit non. Il a refusé de faire sortir les jeunes en 2010. Il a tout donné au FPI. Il a abandonné ses études en Angleterre pour dire non à la rébellion », a-t-il indiqué, rappelant les accords du Café de Versailles en 2006, la caravane de la paix en 2007, organisés par le leader de la galaxie patriotique. « Pour qu’Affi N’guessan sorte de prison, nous n’avons pas lancé d’ultimatum. Nous avons plutôt négocié, nous avons demandé pardon. Mais pourquoi quand il s’agit de Charles Blé Goudé, de Simone Gbagbo, de Jean-Yves Dibopieu, de Martial Yavo, de Youan Bi Angenor, vous lancez un ultimatum. C’est défier l’État ! », a craché Zady Djédjé. Avant de répondre à Pascal Affi N’guessan qui a annoncé lors de sa récente tournée à Gagnoa que l’opposition descendra dans les rues si les autres prisonniers politiques ne sont pas libérés. « S’ils ne sont pas fatigués de prendre les rues, nous le sommes. Nous devons être modérés. Affi N’guessan n’a pas posé de préalable pour sortir de prison. Je propose qu’on demande pardon », a-t-il dit. Et le président de la CJPPR de lancer un appel au COJEP et aux patriotes en exil. «Ouvrez les yeux. Qu’est ce qui se cache derrière l’ultimatum d’Affi N’guessan ? Je propose qu’on demande pardon au lieu de prendre les rues. Nous sommes pour la paix, la réconciliation et la repentance. Que les lieutenants de Charles Blé Goudé mettent leur orgueil de côté et se mettent ensemble pour demander pardon. Le COJEP n’est pas à la solde du FPI, il n’est pas là pour qu’on lui donne une feuille de route. Le COJEP n’appartient pas au FPI», a soutenu Zady Djédjé, ajoutant que Charles Blé Goudé peut aider à réconcilier entre les Ivoiriens. En tout cas pour ce jeune patriote, le plus grand cadeau que le pouvoir Ouattara pourrait offrir aux Ivoiriens pour la fin de l’année, c’est la mise en liberté de Charles Blé Goudé.
L’inter
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