Côte d’Ivoire – des enfants burkinabès, esclaves des trafiquants de cacao de l’Ouest
Le cacao ivoirien est toujours produit par des enfants esclaves et plus personne ne dit mot. Pourtant, des officines qui avaient curieusement le même discours que le Rdr, le parti d’Alassane Ouattara, ne lésinaient sur aucun moyen pour accabler à l’époque le régime de Laurent Gbagbo. L’accusant d’utiliser des enfants dans les plantations de cacao. Ce cacao vendu aux Etats-Unis d’Amérique et en Europe. La campagne de dénigrement était si forte que des officiels américains avaient menacé de boycotter le cacao ivoirien. Plus de deux ans après le départ forcé du président Laurent Gbagbo du pouvoir, ceux qui ont orchestré cette campagne nauséabonde sont comme rattrapés par leur œuvre. La campagne qui consistait à affaiblir le régime de Laurent Gbagbo durant sa présidence est en train de se retourner contre ses commanditaires. Or donc le plus gros utilisateur d’enfants et d’adolescents comme maind’œuvre cacaoyère sont Amandé Ourémi et des familles de la communauté burkinabè vivant à l’ouest et au sudouest de la Côte d’Ivoire. C’est ce que montre en tout cas l’enquête de France 24. Maintenant que les choses sont claires, que dit Mme Dominique Ouattara ? Elle qui a été précipitamment nommée en 2012 par son époux de chef d’Etat à la tête du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Pour justement juguler cette affaire d’enfants-manœuvres. Mais, un peu plus d’un an après sa nomination, force est de reconnaître que le phénomène perdure. Pire, il est le fait de personnes proches du pouvoir Ouattara. Avec le reportage de France 24, on a l’impression que le phénomène s’organise et prend plus de l’ampleur. Complicité ou faiblesse des personnes choisies pour faire le job ? Wait and see.
Coulibaly Zié Oumar
Notre Voie
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