Comme l’a laissé entendre plusieurs fois la rumeur, il y a vraiment de l’eau dans le gaz entre Sidy Diallo et Jacques Anouma. Le premier l’a confirmé à mots couverts jeudi lors de son rendez-vous avec les journalistes.
Sidy Diallo et Jacques Anouma sont effectivement en froid. Les deux dirigeants ne se portent plus dans le cœur. S’il a rejeté toute culpabilité, le premier nommé l’a reconnu.
Devant les journalistes, l’actuel président de la Fédération ivoirienne de football a avoué que lui et son prédécesseur ne s’entendent vraiment plus comme c’était le cas avant qu’il ne soit élu à la tête de l’instance suprême du ballon rond ivoirien. « Quand je n’étais pas président, je m’entendais très bien avec Anouma. S’il me considère comme président de la FIF, il n’y aura pas de problèmes. Moi je n’ai pas de problèmes avec lui. C’est lui qui fait des chroniques dans les journaux. C’est moi qui l’ai nommé président d’honneur de la FIF. Il a son bureau ici. Il peut toujours revenir à la FIF. Je n’ai pris la place de personne. Il a été l’une des premières personnes que j’ai informée quand je devais être candidat (à la présidence de la FIF, Ndlr) ».
Par Abdoul Kapo
Sport-ivoire.ci
Sidy Diallo y met de l’eau
Ce jeudi 3 octobre 2013, sur le toit de la maison de verre, c’est dans les habits du pacifique que Sidy Diallo s’est adressé à la presse sportive nationale. Mission, fédérer autour d’un objectif : La qualification pour la Coupe du Monde 2014.
“A 2 pas du Mondial 2014“, la Côte d’Ivoire doit se réunir autour de ses Eléphants pour les pousser à la victoire. C’est le sens du déjeuner-débat organisé par la Fif. Cette fois, Sidy Diallo, sous pression, a tenu à calmer le jeu en mettant de l’eau dans son vin. « Je ne dors plus depuis le tirage au sort des barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 », a révélé le patron de la fédération ivoirienne. Et s’il est vrai que « Sabri Lamouchi ne fait que se défendre parce qu’il n’a pas d’expérience », il est impérieux pour les Ivoiriens de le soutenir avec les Eléphants pour passer le Sénégal, dernier cap avant le troisième mondial consécutif des Oranges. « Aidez-nous à préparez les joueurs et le sélectionneur à travers des critiques constructives qui nous permettront de nous qualifier », a-t-il plaidé.
“En sélection, les Eléphants se comportent en vacanciers“
Appel à la mobilisation, une démarche noble auprès de la presse sportive nationale qui n’exclut pas des mesures rigides pour des joueurs laxistes, quelques fois. « Nos joueurs adoptent des comportements qu’ils n’ont pas au sein de leur club. En sélection, ils se comportent comme s’ils étaient en vacances », a reconnu Sidy Diallo qui promet y mettre fin, mais pas les querelles. « Je ne peux pas garantir que des bagarres n’arriveront plus en sélection. Mais l’image que je veux qu’on retienne, c’est qu’on peut se bagarrer, se réconcilier et se remettre ensemble pour un même objectif ». Un message lancé à l’endroit de tous les Ivoiriens qui devront se masser à l’arrière des Eléphants pour les pousser à une victoire conséquente, le 12 octobre prochain, face au Sénégal. Pour Augustin Sidy Diallo, le score idéal avant le retour du 16 novembre serait un retentissant 3-0.
par Patrick GUITEY
Sport-ivoire.ci
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