Par Serge Alain KOFFI
Le chef des jeunes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique), Bertin Kouadio Konan dit KKB, en course pour la présidence de son parti, se dit “prêt à payer dès demain (samedi)’’ la caution de 18 millions de fcfa non remboursable exigée aux candidats.
KKB
“Je suis prêt à payer ce montant (18 millions). Je le payerai dès demain (samedi)’’, a assuré KKB, joint au téléphone par ALERTE INFO.
En proie à de vives dissensions, le PDCI tient début octobre son 12e congrès pour renouveler sa direction. A un peu moins de quinze jours de sa tenue, cette réunion polarise l’actualité politique tant ses enjeux suscitent des prises de positions tranchées.
Au cœur des débats, les conditions d’éligibilité à la présidence du parti. L’actuel patron Henri Konan Bédié, 79 ans, à la tête du parti depuis 1993 et candidat à sa succession, fait face à une fronde de militants qui l’accusent de ne pas respecter les statuts qui fixe à 75 ans l’âge limite pour briguer un mandat.
Dénonçant “une volonté de M. Bédié de piétiner les textes’’, le chef des jeunes du parti Bertin Kouadio Konan dit KKB et le secrétaire général, numéro deux du parti, Alphonse Djédjé, ont lancé une vraie guerre de succession en se portant candidats à la présidence avec pour principal objectif de faire prendre à l’ancien chef de l’Etat une retraite anticipée.
Tous deux réclament le changement à la tête du parti.
Le bureau politique du PDCI s’est réuni jeudi à Abidjan. Ce rendez-vous qui visait à préparer le congrès, a décidé entre autres de fixer à 18 millions de fcfa la caution pour être candidat à la présidence du parti. Pour certains analystes, ce montant est une stratégie pour M. Bédié pour disqualifier ses adversaires.
Réagissant aux décisions de la réunion, le député a précisé que le bureau politique a seulement “pris acte de la candidature de Bédié’’.
“Le Congrès a pris acte de la volonté de quelques militants de voir Bédié se représenter. Mais c’est le congrès qui tranche. C’est un sujet à soumettre au congrès, la seule instance qui décide’’, a-t-il poursuivi.
M. Konan s’est également dit “prêt’’ à rencontrer “à tout moment’’ M. Bédié “jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il faut qu’il se retire’’.
SKO
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