Hier, nous vous faisions observer que M. KATINAN KONE, cherchait un alibi ou prétexte pour prendre position dans le débat relatif aux ambitions présidentialielles de M. AFFI en réalité.
La mise au point du parti LIDER restitue la l’exactitude des propos tenus par le Pr Mamadou Koulibaly.
« Ceci étant, en liaison avec un des conseillers de Gbagbo, militant du Fpi, Kadet Bertin, à Accra, Koné Katinan, qui est devenu porte-parole, à Accra, et Miaka Oureto, secrétaire général du parti à Abidjan, j’ai rédigé une déclaration, vue, lue pour certains au téléphone, envoyée par mail à d’autres, qui ont corrigé et puis m’ont dit : il faut signer cette déclaration assurer vos responsabilités et signer au nom du parti. Nous reconnaissons Ouattara comme président de la république et puis bon comme ça il laisse nos militants, nous sortons de la belligérance et puis nous organisons nos forces. Je l’ai fait et puis bon, par la suite, je pense le schéma, tel que je le voyais, n’a pas été du goût de tout le monde. »
Voilà donc Monsieur KATINAN qui falsifie les faits pour les besoins de la cause et transforme de manière flagrante les propos du Pr Mamadou KOULIBALY en ceci :
« J’ai fait lire ma déclaration de reconnaissance de Monsieur Ouattara comme Président de la République par un Conseiller Spécial du Président Laurent GBAGBO, Kadet Bertin et par KONE Katinan à Accra et par Miaka Oreto à Abidjan ».
L’élégance discursive et intellectuelle la plus élémentaire aurait voulu que le soit-disant « porte-parole du Président Laurent GBAGBO) ait au moins l’honnêteté de transcrire exactement les propos qui le vexent, surtout qu’il fait usage des guillémets dont les élèves des Cours Elémentaires de première année (CE1) connaissent parfaitement les conditions de leur utilisation dans une narration.
C’est connu. Tous les cadres du FPI en mal de publicité et qui ambitionnent de rattraper leur rétard dans les sondages populeux, disposent de deux CD de réthorique à jouer:
1- libération de Gbagbo;
2- Koulibaly a trahi Gbagbo;
Dans tout discours politique, l’intervenant se débrouille pour jouer ces deux sons. Peu importe que les circonstances s’y prêtent ou pas. Ce qui compte, c’est le populisme et la propagande.
Messieurs Sangaré et AFFI les jouent abondamment ces derniers temps, chacun à sa manière. Pourquoi pas Katinan? C’est desormais chose faite.
Prenant pour alibi de vouloir repondre au Pr Koulibaly Mamadou, KONE KATINAN trouve enfin l’opportunité de régler ses comptes personnels à AFFI N’Guessan et aux cadres du parti qui l’ont suspecté par des murmures d’avoir fui avec le butin de guerre et le pactole au Ghana.
La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on. Katinan qui pensait qu’après le départ du Pr Mamadou Koulibaly du FPI et l’éloignement du fondateur du parti,le moment venu, il serait adoubé pour être le candidat du FPI à la présidentielle de 2015, est subitement pris de cour par le soudainement intrépide AFFI N’aguessan.
Alors le réputé riche des exiliés au Ghana scrute la moindre occasion pour montrer à AFFI N’Guessan de quel bois il s’échauffe.
Mais il lui faut être subtil.
M.Katinan se croit trop futé pour ne pas être démasqué en se cachant derrère une prétendue réplique au souffre-douleur Mamadou Koulibaly.
Kone Katinan s’adresse bel et bien à AFFI. Le contexte événementiel et l’actualité brulante dans la maison FPI ne sont pas neutres dans cette sortie de Katinan.
Lisons plutôt à la fois literalement et entre les lignes, pour decoder l’identité du destinataire de ce paragraphe servant de conclusion au pamphlet de Katnan.
« Je ne me suis jamais départi de l’idée, qu’il est indécent pour chacun de nous (ses collaborateurs) de vouloir profiter de l’absence du président Laurent Gbagbo dans les conditions que l’on sait, pour élaborer des stratégies de conquête du pouvoir. Au contraire, une telle approche nous écarte de la victoire finale. Hier comme aujourd’hui, je reste solidement établi dans mes convictions que seul, le combat pour la libération immédiate du président Laurent Gbagbo nous conduira dans un bref délai à la victoire finale. La mémoire des nombreuses victimes civiles et militaires, notamment ces nombreux jeunes, que l’Histoire écrite par les vainqueurs de la guerre livrée à notre peuple, tente de faire passer en pertes et profits, nous impose cette démarche. Le peuple ivoirien nous le réclame. Tous ceux qui, en Afrique comme partout ailleurs, nous assistent dans ce combat, nous observent ». propos KONE KATINAN
M. Koné KATINAN gagnerait à être plus courageux, en allant droit au but au lieu de se cagouler pour attaquer Pascal AFFI N’guessan, sous couvet de Mamadou Koulibly.
Pétard mouillé. Au suivant.
K .DAPA Donacien
Chroniqueur Indépendant.
dapadonacien@yahoo.fr
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