Belle, était l’occasion, et il n’en fallait pas plus pour que le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, vole dans les plumes du frontiste en chef, Pascal Affi N’Guessan. Hier, à la question d’un journaliste de savoir entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien (Fpi) qui dit vrai sur le taux réel de la croissance économique de la Côte d’Ivoire, il a été sans faiblesse, dans sa réponse. «Ils n’ont qu’à aller à l’école pour réapprendre à calculer», a-t-il répondu, sec. Il a expliqué, pour la gouverne du frontiste en chef, que ce sont les institutions financières internationales qui, après un travail méticuleux, ont établi une croissance de 9,8% en 2013. Il a invité, en outre le leader du Front populaire ivoirien à ouvrir, grand, les yeux pour regarder autour de lui. Et, il s’apercevra que le pays que lui et ses camarades de la refondation ont laissé en lambeaux est véritablement en chantier. Il a égrené, entre autres, la construction du 3ème pont, l’autoroute du Nord, la construction du barrage de Soubré, les infrastructures, notamment, routières qui connaissent un regain de vitalité… En effet, sorti, tout fraîchement de sa cellule de la prison de Bouna, Afii s’est attaqué à la gestion économique du Président, Alassane Ouattara, à travers un discours tenu devant ses militants. «Ainsi, est-il bon de savoir que si le gouvernement a annoncé avec grande pompe un taux de croissance de 9,8% en août 2013, la moyenne de 2011 à 2013 ne s’établit qu’à 2,55%, contre 3,1% entre 2009 et 2010
pour Laurent Gbagbo», avait-il vanté les mérites de croissance sous Gbagbo.
L’Expression
K.M.D
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