Je viens de lire une opinion de M. Mamadou Ben Soumahoro, publiée par Connectionivoirienne.net et je ne peux m’empêcher de réagir à un vieux confrère, qui depuis longtemps a troqué l’habit de l’honnêteté pour porter celui, honteux et nauséabond, de la mythomanie et de la misère morale (l’expression n’est pas de moi). Je n’ai pas pour prétention de défendre Murielle Ahouré, la jeune championne ivoirienne du 100 et 200 mètres. Elle est suffisamment battante pour le faire elle-même, comme elle nous le prouve, sur les pistes.
Mais l’ex-député proche du PDCI, l’ex-double conseiller de M. Ouattara (RDR) d’abord et de M. Gbagbo (FPI) ensuite, l’ex-journaliste et aujourd’hui, sans fonction précise, est allé trop loin, en s’attaquant à l’une des fiertés nationales. Certes l’’homme réputé affabulateur (cf. le dossier en béton qu’il aurait contre M. Ouattara, qui n’a jamais été rendu public) ne mérite que mépris, mais à subir les pets répétés d’un effronté, on finit soi-même par passer pour un idiot…
Sous le piètre style de la forme interrogative, l’apprenti-essayiste s’en prend traitreusement, à Murielle Ahouré, coupable à ses yeux, d’avoir dédié sa double médaille d’argent au Président Alassane Ouattara, et tente diaboliquement de diviser la famille Ahouré : « J’ai tout naturellement, écrit-il sans honte, pensé qu’elle (la mère d’Ahouré, NDLR) ferait l’objet d’un hommage de sa fille et que Murielle partagerait sa gloire avec sa mère. Au lieu de quoi en 2013, début du 3ème millénaire (sic), je vois une jeune fille qui doit tout à son seul mérite et à ses seuls efforts donner sa victoire au papa (Alassane Ouattara, NDLR) d’une autre. Quelle Côte d’Ivoire sommes-nous en train de bâtir ? ».
Poursuivi par sa haine viscérale (ce qui est du reste son droit) contre Alassane Ouattara, M. Soumahoro ne s’est même pas rendu compte qu’il est pris en flagrant délit de double langage, dans son propre texte puisqu’il révèle lui-même que : ‘’Les sportifs et les artistes ivoiriens dédient toujours leurs trophées et leurs victoires aux chefs de l’État «quels qu’ils soient»’’. Ainsi donc, ce qu’il aurait sans doute qualifié hier d’acte de « patriotisme » est devenu aujourd’hui, et subitement, de « l’opportunisme ».
L’homme sans honneur, ni dignité, se croit même obligé de retracer l’arbre généalogique de Murielle Ahouré, en se livrant une fois de plus à ce qu’il sait faire le mieux : l’affabulation et le mensonge.
Allez dire à Ben Soumahoro, qu’il ment quand il dit que « Murielle avait neuf frères et sœurs de la même mère ».
Allez dire au sexagénaire qui manque de sagesse, qu’il ment une fois de plus quand il affirme que la « mère de l’athlète, Mme Chantal Ezan épouse du Général Doué toujours vivante, est « domiciliée à Port-Bouët depuis toujours », comme pour dire, sans en avoir le courage (qui lui a d’ailleurs toujours manqué) qu’elle n’a pas changé de condition sociale depuis que sa fille glane des lauriers.
Allez dire à cet homme aigri, de trouver un sujet autre que celui de la victoire de Murielle Ahouré, victoire que seul un anti-patriote (pour ne pas dire un apatride, le mot étant à la mode) veut et peut noircir par sa haine atavique, pour s’attaquer à son ennemie.
Allez dire enfin à Ben Soumahoro, qui manifestement, se tourne les pouces à Accra, dans une sorte d’errance désespérée de soldat perdu et défroqué, de foutre la paix à Murielle Ahouré !
André Silver Konan
Journaliste-écrivain
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