La Haye 5 septembre 2013 – Le Journal de Connection [ljdc.info]
Le Parlement Kenyan vient de voter ce jeudi, le retrait du pays du protocole de Rome, créant la Cour Pénale internationale (CPI).
Néanmoins, comme l’explique le porte-parole de la CPI, ce retrait ne prendra effet que 12 mois après sa notification au Secrétaire général de l’ONU. «Un retrait ne peut prendre effet qu’un an après le dépôt auprès du secrétaire général de l’Organisation des nations unies, et ce retrait ne peut pas avoir d’influence sur les poursuites ou les enquêtes déjà en cours. » précise Fadi el-Abdallah, le porte-parole de la cour.
N’empêche que pour la CPI, ce retrait est une mauvaise publicité, un affront fait à une cour qui, on l’a récemment vu, est incapable de lancer la moindre enquête sur les centaines de morts survenus en Égypte. Un exemple parmi des dizaines du « un point deux mesures » de cette cour, désormais internationalement reconnue, comme aux ordres de certaines puissances occidentales.
Des sources diplomatiques affirment à Adis Abeba que de nombreux autres États africains, s’apprêtaient à suivre l’exemple du Kenya.
A la Haye, le procès de William Ruto doit débuter le 10 septembre et celui du président Uhuru Kenyatta, le 12 novembre 2013.
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