Le cri du cœur des travailleurs du secteur du plastique en Côte d’Ivoire semble être entendu. C’est ce qui ressort de la conférence de presse que vient de tenir à la Maison de la presse à Abidjan jeudi 5 septembre 2013, le porte-parole, Djihi Michel. « L’assurance a été donnée et une solution sera trouvée par le gouvernement pour sauver nos entreprises », a déclaré le conférencier. Conscient de ce que le devoir régalien de l’Etat est de garantir le bien-être de ses concitoyens et les emplois, Djihi Michel et les travailleurs du secteur du plastique en Côte d’Ivoire ne démordent pas quant au maintien de leurs boulots. « Nous sommes des travailleurs. Nous ne sommes pas ici pour défendre nos employeurs, mais pour interpeller le gouvernement sur la nécessité de préserver notre travail », a indiqué le porte-parole. Non sans remercier le chef de l’Etat et le Premier ministre pour avoir « pris le dossier à bras le corps ». Comme on le voit, une fois de plus, le décret d’interdiction totale de produire et commercialiser des sachets non biodégradables, N°2013-327 du 22 mai 2013 a été adoptée sans en mesurer les conséquences. A savoir, la perte de plus de 100 000 emplois, 30 milliards Fca de masse salariale, les prêts scolaires, le droit à la retraite etc.
Fatima Berthe G. à Abidjan
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