La famiLLe Ouégnin reconnaissante à Bédié, hier, « poignarde » aujourd’hui, son bienfaiteur. Devoir de mémoire. Le père, l’ambassadeur Georges Ouégnin, qui voulait voir sa fille Yasmina devenir député de Cocody, a rallié la résidence de Bédié à Cocody avec épouse et enfants pour solliciter l’accord du président du Pdci Rda. Une candidature acceptée par Bédié. Toute chose qui a permis à Yasmina de représenter depuis les dernières élections législatives, les populations de Cocody, à l’assemblée nationale. Comment Georges Ouégnin a t il pu passer de l’amour, de l’estime à l’ingratitude, en si peu de temps ?
Comment a t il pu oublier en l’espace d’une année, l’aide et le grand honneur faits par Bédié à sa famille. Car de fait, Yasmina Ouégnin était une grande inconnue au niveau du militantisme au Pdci Rda à Cocody. Elle ne militait pas et ne participait à rien concernant le Pdci Rda, tout comme son père, l’ambassadeur Georges Ouégnin, qui a rompu les amarres d’avec le parti cher au président félix Houphouët Boigny, depuis la mort de cette illustre personnalité qu’il a côtoyée et servie pendant plusieurs dizaines d’années.
Le président Henri Konan Bédié, par devoir de reconnaissance à Georges Ouégnin, ce grand commis de l’etat, a accepté de coopter Yasmina Ouégnin comme candidate du Pdci Rda à Cocody. Bien entendu, au détriment de bien d’autres cadres du parti qui avaient plus de dix ans occupé le terrain et déboursé de grosses sommes d’argent pour maintenir la flamme militante à Cocody. Aujourd’hui, seulement un an après son bienfait, Bédié est remercié de la façon la plus ingrate par Georges Ouégnin qui le désavoue en optant pour un autre candidat [Djédjé Mady]. Alors que le bon sens aurait voulu qu’il renvoie l’ascenseur à Bédié, sinon qu’il milite en faveur de la candidature d’un autre subtilement, au lieu d’une apparition fracassante. Cette expression d’amour pour Bédié exprimée par les Ouégnin sur les images ci contre n’était donc que du faux ? Le baiser de Georges Ouégnin à Bédié était pour ainsi dire, un baiser de judas ? Le chef du protocole du président Houphouët, on peut le dire, a manqué de cultiver une valeur qui a caractérisé son grand maître, Houphouët Boigny.
DIARRASSOUBA SORY
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