Touré Sékou, CEMA adjoint des FRCI « La situation sécuritaire est calme dans l’ensemble »

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Le chef d’état-major adjoint des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), le général Sékou Touré a déploré mercredi les rumeurs récurrentes d’attaques distillées par des individus. « La situation sécuritaire dans le pays est calme dans l’ensemble mais il y a beaucoup de rumeurs d’attaques », a-t-il déclaré à des journalistes, à l’issue d’une réunion tripartite des grands commandements des forces basées en Côte d’Ivoire. Pour le général Touré, les forces de sécurité ivoiriennes ont pris les dispositions idoines pour faire face aux différentes situations. Le chef d’état-major adjoint s’est réjoui de l’accalmie observée ces dernières semaines au niveau du grand banditisme et au niveau des bandes armées appelées communément « coupeurs de route ». Selon l’officier, cette accalmie est le fruit de l’action efficace des forces de sécurité et de la conjugaison de leurs efforts sur le terrain. La Côte d’Ivoire sort de manière progressive d’une crise post- électorale meurtrière qui a secoué le pays en 2010 et 2011. La sécurisation se présente comme l’un des défis majeurs à relever par le pays pour le retour à la normalité.

Le Jour Plus

Des criminologues critiquent «les parades de Paul Koffi Koffi»

En dépit des actions fortement médiatisées du ministre de la Défense contre le phénomène des coupeurs de route, le mal va en s’amplifiant. Face à cet état de fait, des langues, et non des moindres, s’élèvent pour appeler à une adaptation des approches sécuritaires à la désolante réalité du terrain. Ala faveur de la soutenance de thèse de doctorat en sociologie criminelle du colonel Appalo Touré, commandant de l’Ecole de gendarmerie, nous avons amicalement échangé avec d’anciens camarades de promotion de l’UFR(Faculté) de Criminologie (Université de Cocody). Où se déroulait ladite soutenance. A l’unanimité, nos ex-condisciples criminologues de la Fac ont tiré à boulets rouges sur le ministre de la Défense. A les en croire, l’approche de Paul Koffi Koffi manque de souplesse et…d’efficacité. Mieux, les experts en lutte contre la criminalité ont argué que les questions de sécurité et de défense ne doivent pas se régler comme on règle des situations « vulgaires ». « Tout se passe comme si le ministre Paul Koffi Koffi oublie de prendre véritablement à bras le corps le phénomène des coupeurs de route. Ses actions fortement médiatisées s’apparentent à des opérations de charme, à de simples parades concoctées à dessein. L’autorité ministérielle semble vouloir s’attirer les bonnes grâces de la hiérarchie», a fait remarquer LK, doctorant en criminologie. Comme lui, GK, docteur en criminologie et aspirant à un poste d’enseignant à l’UFR de Criminologie, note qu’il faut soupeser avec tact tous les paramètres liés à ce phénomène avant de le traiter. « Il faut reconnaitre que les parades du ministre de la Défense sont inutiles et donc infructueuses. La preuve est que
pendant qu’il effectue ses tournées dans l’arrière-pays, des coupeurs de route le narguent attaquant les pauvres populations », laisse entendre notre interlocuteur. Et de poursuivre : « Il faut s’asseoir et réfléchir mûrement à des stratégies susceptibles de booster les choses. Les malfrats ont aujourd’hui des approches fluctuantes. Il faut s’adapter à cette donne plutôt que de s’arc-bouter sur des opérations de charme à n’en point finir. Attention, le mal est très profond ».

JANVIER K.

Le Jour Plus

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