Jules César s’écria : « i tu quoque mi fili ! » « Et toi aussi mon fils !» lorsque des visages chargés de haine et de venin venaient l’assassiner ! Visages parmi lesquels il reconnut celui de son fils. La suite on la connaît.
Il est ainsi fait des hommes, êtres incapables de reconnaître leurs bienfaiteurs encore moins leurs géniteurs biologiques. Nous voici au tournant des cycles de renouvellements politiques pour nous donner un nouveau départ, une nouvelle impulsion pour préparer une Côte d’Ivoire plus forte, plus rayonnante sur le chemin du progrès pour tous, chemin préalablement tracé, longtemps mûri par le Président Houphouët-Boigny et reprofilé par son successeur le Président Henri Konan BEDIE.
Ceux-là même qui ont bu à la mamelle du PDCI, dans l’antichambre du Président Henri Konan BEDIE piaffent d’impatience, pour vouloir porter un manteau de leader trop grand et trop lourd pour leurs frêles épaules. Avoir été élu ou nommé, donne, a priori, légitimité à tous et à chacun, de prétendre au perchoir ! Il faut retenir la sagesse suivante : « Beaucoup d’appelés, peu d’élus ». Les règles sont ainsi établies dans la société des hommes. Toute raison gardée, il importe de réfléchir par deux fois avant de poser des actes de bravades et non de bravoures !
Bravades parce que l’on pense, avec la peur au ventre que l’acte est possible mais plein de risques. Bravoure, parce que l’on va vers un défi dont les conséquences ne sont pas pour le moment, mesurées.
Le parricide, ressemble à ces deux situations avec, à la clé, des engagements qui ont toujours des conséquences insoupçonnées. Le PDCI d’aujourd’hui est dans une dynamique ascensionnelle qui ne demande que cohésion autour du Président Henri Konan BEDIE, pétri d’expériences, de sagesse et dont l’aura rejaillit encore sur le parti, et nul ne dira le contraire !
Aller à l’aventure politique avec des parricides serait suicidaire pour les hommes et les femmes qui, année après année, combat après combat, ont mené les rudes batailles de leaderships politiques dans notre pays. L’amateurisme, le dilettantisme n’ont pas de place dans la politique politicienne et nulle part dans le monde, l’on a vu des « générations spontanées de politiciens ». La sagesse recommande de suivre en rangs serrés notre patriarche qui, allègrement mais sûrement avec protection nous ouvrira les portes des lendemains meilleurs. Nul autre que lui aujourd’hui n’a les épaules et la carrure des grands hommes pour garantir et consolider la cohésion au sein du parti.
Ne confondons pas vitesse et précipitation, toute autre attitude n’est que vaine gesticulation, babillage et fanfaronnade.
Gardons-nous des parricides, Le chemin, par eux, choisi est sans issue ; Un confinement du Parti sexagénaire serait un suicide collectif.
DAHOUET-BOIGNY Augustin
Secrétaire Général Adjoint Chargé de la Communication du PDCI-RDA
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