Gilles Richard OMAEL à Yamoussoukro | Connectionivoirienne.net
Le conclave des secrétaires généraux de section du PDCI-RDA s’est ouvert ce matin à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro. La cérémonie d’ouverture a enregistré une seule allocution de bienvenue du maire Kouakou Gnrangbé, par ailleurs délégué départemental du PDCI de Yamoussoukro, après l’introduction du cérémoniale par le Président du Comité d’Organisation pratique du 12ème Congrès et la libation par les Chefs e terre de ladite capitale politique de Côte d’Ivoire. Dans son discours de bienvenue, le maire Gnrangbé s’est projeté en 2015. « A présent, nous abordons un virage périlleux et engageant : les élections de 2015. Il va falloir que dans un cadre de débat démocratique, chacun de nous fasse des propositions courageuses et responsables en vue de repositionner le parti (…) Ensemble, apprécions sainement les réalités politiques du moment pour appréhender ce tournant avec sérénité et assurance », a-t-il dit avant de conclure : « Faisons tous attention, vieux et jeunes, car le père-fondateur a dit qu’on ne se bat pas au chevet d’une mère malade ».
Les Chefs traditionnels et la presse ayant été priés de sortir, les ébats pouvaient commencer. C’est alors que N’guessan Amani Emmanuel, se disant Secrétaire de la section PDCI de Yopougon-Yaocéhi et plus connu pour être le Coordonnateur JPDCI de Yopougon Centre, a voulu émettre un préalable aux discussions. Du coup, d’autres militants qui l’ont pris un partisan de Kouadio Konan Bertin dit KKB, se sont mis à le huer quand certains tentaient de le rouer de coups. Il a été sorti de la salle par la sécurité qui l’a protégé et mis en sécurité hors de la Fondation.
Après quoi, les travaux des SG e section a repris son cours. Il faut noter que le Secrétaire général du PCI-RDA, Alphonse Djéjé Mady participe à ce conclave. Il y est arrivé sous les ovations des Secrétaires de Section.
Gilles Richard OMAEL
Motion de protestation d’un groupe de secrétaires Généraux de Section (N’Guessan Amani)
Depuis le Bureau Politique du 23 mai 2013, le PDCI-RDA s’est engagé dans les travaux préparatoires de son 12ème Congrès. L’issue heureuse de ce Congrès passe forcement par la rigueur et la franchise dans lesquelles il s’organise. Mais malheureusement le constat que font la plupart des Secrétaires généraux de Section, dont ma modeste personne, est qu’un groupe de militants a décidé d’en faire à sa tête en piétinant les textes du Parti, en passant outre vos instructions pour servir des intérêts autres que ceux du PDCI-RDA. Depuis lors nous assistons à un véritable « assassinat » de la démocratie au sein de notre parti. Mieux, ces militants aux intentions obscures tentent d’installer une véritable dictature de la minorité, par la terreur, l’intimidation, la menace et l’exclusion dans nos bases comme au sommet du parti.
Mais alors de quoi s’agit-il ?
Souvenez-vous Monsieur le Président du PDCI-RDA, qu’au cours du Bureau Politique du 23 mai 2013, et après avoir reçu les conclusions des travaux du Comité ad ’hoc, vous avez instruit le Secrétaire Général de prendre la relève en vue de l’organisation des travaux préparatoires du 12ème Congrès du PDCI-RDA.
A notre grande surprise, le Comité ad ‘hoc s’est mué en organisateur en chef dudit Congrès outrepassant ainsi vos instructions. Malgré les interpellations des vaillants et vigilants militants de notre Parti, ce Comité ad ‘hoc au lieu de créer les conditions d’une organisation consensuelle du Congrès, s’est résolument engagé dans une série d’actions tendant à écarter tous ceux des militants qu’il soupçonne d’être contre votre candidature à la tête du PDCI-RDA. Toute chose qui donne l’impression que les travaux préparatoires sont pris en otage par des militants supposés favorables à votre candidature à la tête du PDCI-RDA.
Ainsi depuis 3 mois, l’on assiste à une chasse à l’homme dans les Sections, les Délégations Départementales et Communales avec pour cibles tout militant et ou toute militante qui seraient animés d’un esprit critique. Surtout malheur à quiconque oserait demander le respect des textes et des procédures de leur mise en œuvre. Nous assistons donc Monsieur le Président à une dictature naissante et rampante au sein du PDCI-RDA.
Considérant que le silence de la raison fabrique des monstres qui peuvent nous dévorer tous sans exception, je voudrais :
1- Demander à vous tous, mes collègues, Secrétaires de Sections ici rassemblés de vous mobiliser pour dire non à tout manquement à nos textes et procédures.
2- Prier le Président du PDCI-RDA de trouver la solution idoine à ces inquiétudes afin de garantir la cohésion, la paix et le dialogue fraternel au sein du PDCI-RDA au sortir du 12ème Congrès
3- Inviter avec insistance les membres du Conseil Politique à prendre leur responsabilité devant l’histoire et la mémoire du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY en ramenant tous ceux qui ont l’ambition de diriger le PDCI-RDA à la table de négociation afin que cesse la chasse à l’homme, le règne de la pensée unique et que des règles de jeu claires soient définies et respectées par tous.
C’est à ce seul prix que notre grand parti, le PDCI-RDA survivra au 12ème Congrès.
Vive le PDCI-RDA
Je vous remercie.
Yamoussoukro le 17 août 2013
Pour le groupe des secrétaires Généraux de sections,
N’Guessan Amani
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