Libéré en même temps que les autres, le mardi 6 août 2013, le premier vice-président du Fpi, Aboudrahmane Sangaré, le «gardien du temple», a reçu la visite de la direction du Fpi, conduite par le président Miaka Ouretto, hier lundi 12 août 2013 en fin d’après-midi. Après un échange cordial, il n’a pas manqué de dire quelques mots. Ses pensées se sont tout de suite tournées vers son vieil ami de lutte, Laurent Gbagbo, détenu à la Haye, et vers son épouse Simone Gbagbo.
«Je suis heureux de retrouver les camarades. Si nous sommes en liberté, c’est grâce à leur combat. Il y a quand même le premier d’entre nous (Laurent Gbagbo, ndlr) qui est encore en prison et loin de la Côte d’Ivoire. Nos pensées vont vers lui et nous ferons tout pour qu’il soit en Côte d’Ivoire. La première Dame (Simone Gbagbo, ndlr) n’est pas avec nous, il faut qu’elle nous rejoigne. Tous nos jeunes, tous ceux qui sont restés – en prison –, qui se sont se sont battus pour les institutions de la République, il faut que nous fassions tout par notre combat pour obtenir leur libération, afin que la Côte d’Ivoire puisse aller de l’avant», a déclaré l’ex-Inspecteur d’Etat, Aboudrahmane Sangaré.
Frank Toti
Le Nouveau Courrier
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