Les gros mensonges du FPI – Prisonniers entourés de serpents, scorpions…tous souriants

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Ils sont sortis, les bienheureux de le fête de l’indépendance, des prisons de Bouna, Katiola, Boundiali, le sourire aux commissures des lèvres, brandissant fièrement l’indexe et le majeur de leur main en signe du ‘‘V’’ de la victoire. Mais, une seule curiosité était sur toutes les lèvres. Sont-ce-là les prisonniers qui vivaient en cour commune avec serpents, scorpions et autres ? Et dont les frontistes ne cessaient d’alarmer l’opinion sur leurs conditions de détention? A dire vrai, ces prisonniers que les Ivoiriens ont découverts, lundi, après qu’ils ont passé deux années à l’ombre, suscitaient envie. Tellement, ils avaient bonne mine et leurs embonpoints luxuriants et éclatants. Que n’avons nous pas entendu sur les conditions de détention de ces prisonniers qui, en principe, ne devraient pas mériter des égards des Ivoiriens? Ils sont allés, dans leurs diatribes contre Ouattara, jusqu’à comparer leurs lieux de détentions à des goulags de l’ex-Union soviétique et aux camps de concentration des Nazi. Pourtant, il n’en était rien. Et ces prisonniers (de luxe) que les Ivoiriens ont vus ce lundi, on dirait, qu’ils sont sortis tout droit d’es hôtel 5 étoiles avec des services traiteurs à faire pâlir de jalousie les prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). A la vérité, comme toujours d’ailleurs, les frontistes et les journaux qui leur sont proches ont vendu du faux aux Ivoiriens. Ces prisonniers n’ont jamais flirté avec la mort. A scruter de près leur embonpoint, on dirait qu’ils étaient nourris aux caviars. Sans nul doute, leurs victimes, depuis ce lundi, sont en train de se retourner dans leurs tombes. Car, jusqu’à présent, ils n’ont eu droit à aucun pardon ni à une toute petite larme écrasée.

K. Marras. D
L’Expression

Guéi et ses proches n’en ont pas bénéficié
Les quatorze pro-Gbagbo ont été libérés provisoirement, comme l’ont été 28 autres en novembre 2011 et en décembre 2012. Grâce à la transparence de la Justice et à la volonté des autorités, Affi N’Guessan, Aké N’Gbo, Lida Kouassi, Alphonse Douati, Sokoury Bohui, Michel Gbagbo… sont dehors, humant l’air frais de la liberté. Contrairement à ces personnes, le général Guéi, son épouse, les membres de sa famille et sa garde rapprochée n’ont pas survécu au soulèvement militaire du 19 septembre 2002 qu’on attribuait, à tort, au président fondateur de l’Udpci. Ce jeudi 19 septembre 2002, ils ont été atrocement abattus. Le pouvoir Fpi accusait le général d’être à la base de ce soulèvement. Affi N’guessan, qui vient de bénéficier d’une liberté provisoire, avait, en tant que Premier ministre, accusé surles antennes de Rfi le général d’avoir tenté un coup d’Etat militaire qui avait échoué. Assurons que le natif de Kabacouma aurait voulu être emprisonné, jugé puis libéré plus tard. Mais le Fpi qui salue la libération de ses proches aujourd’hui, n’a pas donné l’occasion à la justice de savoir si le général était vraiment celui qui était à la base de ce coup d’Etat manqué. On s’est plus tard rendu compte de ce que c’était la conférence de presse de Robert Guéi, le vendredi 13 septembre 2002 à l’hôtel Hilton (actuel Pullman), qui avait suscité son assassinat, de façon hâtive par le Fpi. Le général avait en effet décrié la versatilité de Laurent Gbagbo et son parti, avertissant que « le boulanger se retrouverait un jour, avec les narines bourrées de farine ». Le Fpi devait alors saluer la transparence de la justice, mais aussi et surtout la volonté d’Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays de paix, réconcilié avec lui même, au lieu de donner dans l’arrogance et les injures qui n’en valent pas la peine.

Ouattara Abdoul Karim
L’Expression

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