Paris, le 5 août 2013 – Je note avec satisfaction la remise en liberté provisoire, ce jour, de 14 détenus politiques, dont MM. Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), Michel Gbagbo, fils du Président Laurent Gbagbo, et Philippe-Henry Dacoury-Tabley, ancien gouverneur de la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Si cette décision attendue est à saluer, je regrette toutefois que la mesure ne concerne pas également Madame Simone Gbagbo ni M. Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), ainsi qu’environ 800 civils et militaires, encore injustement détenus pour des motifs politiques.
J’encourage M. Alassane Ouattara et son gouvernement à poser les derniers actes décisifs pour le rassemblement des Ivoiriens et la cohésion sociale, notamment en ordonnant la libération de tous les prisonniers politiques et la levée des mandats d’arrêt internationaux contre plusieurs dizaines de personnalités du précédent régime, aujourd’hui contraintes à l’exil forcé.
J’exprime ma sincère gratitude aux autorités politiques du monde pour leurs actions discrètes et leur plaidoyer pour la libération des détenus politiques et le respect des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Enfin, je tiens à féliciter la population ivoirienne pour sa maturité, et les mouvements de la Diaspora ivoirienne et africaine, toujours mobilisés contre l’injustice et l’arbitraire.
Toussaint Alain
Ancien Conseiller du Président Laurent Gbagbo
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