Côte-d’Ivoire Allasane Ouattara complice de la mafia républicaine de Dominique

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Le couple Ouattara

 

Par Hervé Coulibaly [Connectionivoirienne.net] avec Aya Batelet Houphouët à Washington

La roue tourne du côté du Bretton Woods. En Effet, depuis le 1er trimestre de l’année 2013, la communauté dite internationale [France et USA] et les institutions financières de Bretton Woods [Banque Mondiale et FMI], ayant de main de maître soutenu Allasane Ouattara à accéder au pouvoir d’État en Côte d’Ivoire, multiplient les doutes sur la crédibilité de leur «poulain», sur sa capacité à être à la hauteur du développement de la Côte-d’Ivoire.

Si au niveau des médias d’État, notamment à la Télévision publique ivoirienne, des émissions restrictives [magazine «Abidjan au travail» comme si le pays se résumait à Abidjan], des actions dites de développement de Ouattara sont fabriquées et servies aux téléspectateurs les moins nantis [abonnés à la seule RTI], pour masquer les réalités de vies quotidiennes des habitants du pays; à l’Institut national de la statistique (INS), le Dr. N’Goran Kouassi – Chef du département des statistiques et synthèses économiques – considère que l’inflation explose en Côte d’Ivoire: « …le pays demeure dans la situation de vie relativement chère parce-que sur les six premiers mois de 2013, la vie chère en Côte d’Ivoire est encore davantage ressentie dans l’alimentation». Le taux d’inflation, qui était de 1,8% en mars 2013, 2,5% en avril 2013 et 2,9% en mai 2013 vient d’atteindre 3% au mois de juin 2013. Les poches des Ivoiriens sont vides et le panier de la ménagère s’est transformé en sachet, tandis que les membres des familles des tenants du Pouvoir d’État bénéficient des richesses financières, économiques et matérielles du pays. Nous sommes en pleine doctrine [rattrapage ethnique] au profit du clan des Ouattara-RDR. Confrontées à l’inflation galopante, à l’explosion du chômage et à l’absence de revalorisation des salaires, des retraites et autres allocations, la masse populaire est désormais plongée dans la précarisation sociale.

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Avec le PM Duncan, Raymonde Coffie Goudou et Anne Ouleto

 

Mafia républicaine

A 1818, H Street (Siège Banque Mondiale) et 700, 19th Street (Siège FMI) à Washington, DC (USA), le découragement a gagné les derniers soutiens de «Mister ADO SOLUTION», comme ils le disent communément dans leurs bureaux. L’espoir s’est transformé en désespoir, désillusion.

Si la France et les USA [remplacé sur demande de Ouattara] par l’entremise de leurs Ambassadeurs à Abidjan sont moins critiques parce-que jouant la carte de la diplomatie envers le gouvernement Duncan, les institutions financières, elles demandent des comptes à M. Ouattara et le qualifie même de «…complice de la mafia républicaine de son épouse Dominique…». En effet, les avantages du PPTE dont bénéficie la Côte d’Ivoire stipulent qu’il y a des parties de dettes en annulation numérique dans le cadre des accords bilatéraux et multilatéraux et d’autres transformées sous formes d’aides par les pays occidentaux en matériels aux ministères techniques tels que les ministères de la Santé, de l’Agriculture et des Affaires sociales.

« Pileuses de foutou* »

Or, ce sont ces matériels octroyés par les pays occidentaux, sur lesquels l’épouse de Ouattara fait main-basse au profit de son ONG Children of Africa, cachée derrière les ministères dirigés par ses filleuls, entre autres le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA de Raymonde Coffie Goudou [chargée exclusivement de piler le foutou du couple Ouattara, épouse de Paumeli Coffie, frère cadet du Grand Maitre de La Grande Loge « maçonnique » de Côte d’Ivoire GLCI, Magloire Clotaire Coffie] et Anne Ouleto, bien connue des Ivoiriens pour ses frasques et sa forte corpulence, en charge du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant]. Ces deux domaines englobent la quasi-totalité des « activités » de l’ONG de madame Ouattara, sans oublier le ministre chargé du Plan et du Développement, le profiteur béni oui-oui, El Hadji Abdallah Mabri Toikeusse.

En lieu et place de laisser ces ministères très techniques posés les actions [dons, investissements publics en réalité] pour les populations à travers le pays, c’est l’ONG Children of Africa qui désormais joue aux pompiers et bon samaritain sur le dos des caisses de l’État de Côte d’Ivoire et, cela avec le soutien de l’époux Ouattara. Les ministres sont tenus de suivre la 1ère dame Dominique Ouattara et son ONG Children of Africa dans ses déplacements de «distribution de dons», comme Saint Nicolas et ses serviteurs noirs. Cette attitude est d’autant choquante que depuis les bureaux de l’ONU, du FMI, de la banque mondiale et de l’Union Européenne, des clarifications sont demandées au couple présidentiel, encore en place jusqu’à 2015. Des millions d’Ivoiriens et d’Ivoiriennes veulent aujourd’hui, aussi, des clarifications sur les sources de financements de cette ONG qui dépensent en «dons» sans compter, en centaines de milliards de Francs CFA.

Avant les clarifications du couple présidentiel sur les sources de financement de l’ONG de «Fanta la blanche», et dans l’attente aussi de connaitre le patrimoine de M. Ouattara [comme l’exige la Constitution ivoirienne], les Ivoiriens et Ivoiriennes, qui savent être patients, attendent leur heure en 2015.

Le foutou* est un mets très apprécié au Ghana et en Côte d’Ivoire; il se présente sous forme d’une boule dense fabriquée à partir de manioc, de banane plantain ou d’igname [Wikipedia]

Hervé Coulibaly [Connectionivoirienne.net] avec Aya Batelet Houphouët à Washington

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