A Amsterdam Les femmes patriotes prennent d’Assaut les rues

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Les femmes patriotes prennent d’Assaut les rues d’Amsterdam

Source: afrik53.com

Quelques 200 femmes et sympathisants de l’Association des Femmes Patriotes Ivoiriennes de France (A.F.P.F.) ont pris d’assaut les rues d’Amsterdam, la capitale des Pays- Bas ce samedi 27 juillet 2013 où une grande marche a été organisée pour dénoncer entre autre la dictature d’Alassane Dramane Ouattara qui sévit en Cote- d’Ivoire, et exiger dans le même temps la libération du président Laurent Gbagbo, incarcéré à la Haye depuis plus de 2 ans.

En effet, partis de Paris en cars dans la nuit du vendredi 26 juillet 2013, le convoi est arrivé à 10 heures devant l’hôtel de ville d’Amsterdam où devrait débuter la marche pour s’achever à la place de la bourse en passant devant les offices du palais royale.

Vêtus de rouge et aux couleurs orange- blanc- vert, du drapeau de la cote- d’ivoire et munis de banderoles aux slogans sans équivoques en français, anglais, néerlandais et allemand tels que : « Insuffisance de preuves = libération du Président Laurent Gbagbo », « Alassane Dramane Ouattara Dictateur », « Pas de démocratie en Côte- d’Ivoire », « Ouattara Dégage ! », « No Gbagbo, No peace ! », etc., le cortège était dirigé par la bouillante Topo Léontine, présidente de l’association organisatrice de la manifestation.

L’objectif de la marche était d’exiger la libération du président Laurent Gbagbo suite aux dernières décisions de la cour pénale internationale faisant état d’insuffisance de preuves dans le dossier du procureur de la CPI.
Car en droit, dans le cas d’espèce, le principe est la libération provisoire avec ou sans caution, sinon la relaxe pure et simple du prisonnier ou détenu.
Donc le même droit doit s’appliquer au Président Laurent Gbagbo.

Par ailleurs les manifestants voulaient dénoncer de vive voix la situation politique chaotique en Cote- d’Ivoire, notamment :
– La justice des vainqueurs :

Plus de 700 prisonniers politiques sans jugement croupissent dans les geôles sur toute l’étendue du territoire ivoirien et sont majoritairement du FPI (parti du Pr Laurent Gbagbo).
Aucun élément des forces pro- Ouattara de la crise ivoirienne depuis 2002 n’a encore rendu compte à la justice ivoirienne (Soro Guillaume, Sidiki Konaté, Wattao, Loceni… pour ne citer que ceux-là).
– Le non respect des droits de l’homme :
Arrestation et détention arbitraires suivi parfois de tortures de civile et militaires po- Gbagbo (dernier rapport de Humann Right Watch et Amnesty international).

– Tuerie massive des pro- Gbagbo dans l’ouest de la CI :

Massacre du camp de Duékoué est resté sans suite et les responsables ne sont pas poursuivis.
– Le non respect de la démocratie en CI :
L’opposition est muselée et bâillonnée.

La C.I a fait un retour en arrière avec le monopartisme dirigé par pouvoir d’état RHDP.
L’Assemblée Nationale est monocolore (RHDP) et aux ordres.
Les manifestations de rue sont interdites, sinon refusées.

– Pas de liberté de la presse :

Tout journal critique du régime est suspendu pour un certain temps et son directeur de publication convoqué manu- militari à la DST pour explication.
Pour la présidente des Femmes Patriotes Ivoiriennes de France, Topo Léontine, « les femmes seront toujours dans les rues tant que le Président Laurent Gbagbo sera en prison et tant que tous les exilés ne seront pas rentrés en Côte- d’Ivoire nous manifesterons notre indignation haut et fort». Le message est on ne peut plus claire.
Deux lettres de motion seront remises aux autorités d’Amsterdam (le maire de la ville et le roi) par l’équipe de Mr Ben Gnéba, coordinateur de la manifestation résident en Holland.

Correspondance particulière pour la rédaction.
Amsterdam, Pays- Bas.

blackhom@voila.fr[Facebook_Comments_Widget title=”” appId=”144902495576630″ href=”” numPosts=”5″ width=”470″ color=”light” code=”html5″]

 

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