Les services des renseignements généraux ivoiriens avec le concours de leurs collègues du Niger ont mis le grappin sur le capitaine Bley Kouassi Urbain, officier de l’armée ivoirienne en exil au Niger. Cet ex-aide de camp du général Phillipe Mangou a été extradé vers la Côte d’Ivoire ce week-end. Ceux qui refusent d’entendre le langage de la raison et qui rêvent de renverser les institutions de la République continuent de tomber dans les filets des grandes oreilles de la République. Ainsi après le commandant Jean Noël Abehi, l’armée ivoirienne vient de mettre le grappin sur le capitaine Bley Kouassi Urbain, ex-aide de camp du général de corps d’armée, Philippe Mangou, ancien chef d’état-major des armées et actuellement ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon. Selon le site La Diplomatique d’Abidjan qui a révélé l’information, cet officier des exFds a été cueilli à Niamey, au Niger. Avec la collaboration des renseignements généraux nigériens, le capitaine Bley a été extradé le samedi 20 juillet vers son pays natal. A l’instar de tous les militaires déserteurs, cet officier était dans le viseur des grandes oreilles du fait de ses contacts réguliers avec les autres officiers basés au Ghana. Nos sources rapportent que, contrairement aux autres militaire pro-Gbagbo, le capitaine Bley a trouvé refuge au pays de Mahamadou Issouffou où il s’est reconverti en professeur de mathématique. Né le 21 décembre 1975 à Hermankono, le capitaine Bley Kouassi Urbain est une tête bien faite. Il est titulaire d’un Bac F2, série électronique. Il a fait ses premiers pas dans l’armée ivoirienne au début des années 2000 avec le grade de lieutenant. Très vite, il gravit les échelons et se retrouve aide de camp du général Philippe Mangou, avant d’être affecté à la garde républicaine. Là bas, il devient l’un des hommes de main de commandant de cette force, le général Dogbo Blé Bruno. Après l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril, cet officier s’est exilé au Ghana comme la plupart de ses frères d’arme. Après la première vague d’arrestations au pays de John Dramani, l’homme change de planque et se retrouve à Niamey où il officie en tant que professeur de Mathématique dans un collège privé. Mais du fait de ses nombreux va-et-vient entre Niamey et Accra, l’homme est pisté par les renseignements nigériens qui, toujours selon nos sources, finiront par l’arrêter le13 juillet 2013. Après une réquisition d’extradition introduite par la Côte d’Ivoire, le Niger accepte de le livrer pour donner une suite à l’enquête. C’est ainsi que le capitaine Bley a été extradé dans la plus grande discrétion le samedi 20 juillet. Selon toute vraisemblance, l’ex-aide de camp du général Mangou serait impliqué dans les dernières attaques intervenues à l’Est du pays. Le plan d’attaque de ces assaillants, selon nos informations, est une copie conforme au plan de l’ex-rébellion en 2002. Avec l’appui de leurs cellules dormantes à Abidjan et dans plusieurs villes du pays, il était question de procéder à des attaques simultanées avant de se sanctuariser dans les villes de l’Est et du Sud-Est, notamment Bondoukou, Agnibilékrou, Abengourou et Aboisso. Mais manque de pot pour ces assaillants, l’armée ivoirienne qui veille au grain est déterminée à mettre hors d’état de nuire tous ceux qui voudront attenter à la sûreté de la Nation et troubler la quiétude des Ivoiriens.
Avec Euloge Atsaint
L’Expression
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