(…)La procureur de la Cour Pénale Internationale [CPI] Fatou Bensouda a affirmé samedi à Abidjan que le gouvernement ivoirien avait « l’obligation d’exécuter » le mandat d’arrêt de la juridiction contre Simone Gbagbo, ex première dame de Côte-d’Ivoire, exigeant sa remise à la cour, face à la presse(…) Cette version des faits est rapportée par le site d’information en ligne «alerte info». Une information qui corrobore l’information donnée par Connectionivoirienne.net, contrairement à la presse proche du parti au pouvoir [le RDR] et à certains médias publics d’État. La Côte-d’Ivoire, toujours selon la Procureur, ne peut juger elle-même Mme Gbagbo, que si les juges de la CPI l’y autorisent.
Ce qui relève de l’utopie. Pour preuve, l’actuel ministre ivoirien de la Justice, un cadre de l’ex rébellion affirmait récemment devant des journalistes que: «Au fil des années, notre système judiciaire s’est fortement dégradé. Aujourd’hui, il est l’objet de griefs si récurrents que non seulement il n’est plus en phase avec les justiciables, mais en plus il ne rassure plus les investisseurs». Des propos rapportés par le Nouveau Réveil.
Enfin, cette obligation d’exécuter le transfèrement de Mme Gbagbo «vaut pour tout autre suspect dans l’avenir» a martelé la Gambienne avant de quitter la Côte-d’Ivoire.
Hervé Coulibaly
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