La Côte d’Ivoire infestée de tueurs
La Côte d’Ivoire infestée de tueurs La propagande nocive du régime Ouattara tendant à cacher la réalité ivoirienne avec des indicateurs fabriqués et des satisfecits de complaisance de leurs soutiens occidentaux est de nouveau prise à défaut par les faits. Ceuxci sont plus que probants et montrent que, contrairement aux discours lumineux des autorités, la Côte d’Ivoire est infestée par l’insécurité. Le mal est profond et affecte l’ensemble du territoire national. En réalité, l’insécurité entretenue par les bandes armées du régime Ouattara n’épargne aucune partie du pays et aucun compartiment de la société. Chaque région a sa part d’assassinats, de braquages, de vols, de viols et d’exactions diverses sur les populations. Toutes les routes et pistes du pays ont leurs coupeurs de route qui sévissent de jour comme de nuit. Que ce soit au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest, au centre, l’insécurité est ambiante et n’épargne personne. Même les hautes autorités de l’Etat et les chefs militaires qu’on croyait à l’abri comptent parmi les victimes des malfaiteurs. La vérité de l’insécurité a éclaté au visage du régime Ouattara qui pensait cacher le soleil avec la main. Les Ivoiriens et tous ceux qui habitent la Côte d’Ivoire sont permanemment en danger. Qui pourra arrêter les ex-rebelles devenus braqueurs ? Les regards restent braqués sur les commanditaires et les parrains de la maudite rébellion armée.
Jean Khalil Sella
L’héritage de la rébellion
Qui sème le vent récolte la tempête ! Ce proverbe tiré de la Bible hébraïque, précisément de l’ancien Testament, sied bien au nord qui se retrouve englué dans une insécurité indescriptible après avoir couvé, dix ans durant la rébellion armée créée par ses fils pour installer Ouattara au pouvoir. Au nom d’une logique ethnorégionaliste mal fondée aux relents religieux, avec en toile de fond la conquête du pouvoir par des moyens illicites, le nord a offert gîte et couverts aux rebelles qui ont attaqué la mèrepatrie en septembre 2002. Ces rebelles sanguinaires et barbares ont été présentés par leurs parents de tuteurs comme des anges qui seraient venus les sauver. Et pourtant, pendant dix ans, les présumés sauveurs, aidés des mercenaires burkinabé, maliens et autres chiens de guerre, ont tué des Ivoiriens, violé des femmes sans défense, braqué des banques, pillé le pays et particulièrement les zones sous leur contrôle. Malgré tous ces crimes, le nord ne s’est pas désolidarisé de ses fils devenus rebelles et jouissant, de ce fait, du droit de vie et de mort sur les pauvres citoyens. Seul l’objectif final comptait. Mais, une fois Ouattara au pouvoir, le nord pensait se débarrasser aussi facilement du monstre qu’il a créé. Que nenni ! Les tuteurs d’hier ont oublié qu’on ne sort pas d’une rébellion comme on sortirait d’un dîner gala. Le nord ne pouvait se débarrasser aussi facilement d’une rébellion armée qu’il a entretenue et magnifiée pendant dix années. Le constat qui se dégage aujourd’hui est que cette rébellion a disparu officiellement, mais elle a laissé un lourd héritage au nord et à l’ensemble de la Côte d’Ivoire :
l’insécurité. Une vraie gangrène qui sévit dans tout le pays et, particulièrement, dans les zones ex assiégées (centre-nordouest) avec un ancrage au nord. Les autorités compétentes, les populations, les structures impliquées dans la lutte contre l’insécurité et le monde entier savent, désormais, que l’insécurité dans
le pays est l’œuvre des ex-rebelles reconvertis en braqueurs. Même le chef de l’Etat a pris la pleine mesure de cette triste réalité qui a interpellé ses ex-combattants lors de sa récente tournée dans le nord. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’héritage que laisse la rébellion à la
Côte d’Ivoire est bien amer.
J.K.S.
Notre Voie
Les jours passent et se ressemblent au nord de la Côte d’Ivoire en matière d’insécurité. Même la récente visite d’Etat qu’Alassane Ouattara y a effectuée semble plutôt envenimer la situation. En dépit de ses appels d’apaisement envers les fauteurs d’insécurité qui l’ont porté au pouvoir.
Ces dernières heures, des individus armés ont encore frappé au nord de la Côte d’Ivoire. Précisément dans le département de Samatiguila. Le préfet et l’adjoint au maire de cette ville malinké ont été pris pour cible. Ils ont été ligotés par de sinistres individus ayant tendu une embuscade dans le cadre d’un acte crapuleux. Ironie du sort, peu avant, un gendarme a été tué sur la piste sinueuse de Kong, alors qu’il assurait, dans un cortège, la garde de Fidèle Sarassoro, directeur général de l’Addr. Cette structure s’occupe des questions des ex-rebelles ou ex-combattants, comme on les appelle pour ne pas heurter certaines sensibilités. Le mardi 9 juillet dernier, sur l’axe Bouaké-Djébonoua, alors que le chef de l’Etat venait, la veille, à Korhogo, de lancer un appel d’apaisement à l’endroit des ex-combattants, en leur demandant de ne pas couper les routes sous peine de perdre la vie, ils ont violemment réagi. En attaquant un car de transport en commun, faisant 2 morts parmi les passagers.
Ouattara ne maîtrise pas ses troupes
L’insécurité croissante dans le nord ivoirien n’est aujourd’hui un secret pour personne. Parce que des attaques armées crapuleuses fusent de toutes parts dans cette zone de jour comme de nuit, occasionnant une psychose au sein des populations et tuant l’activité économique. Les opérateurs économiques très souvent étant obligés de fermer leurs commerces par peur d’être attaqués par les voyous qui rôdent partout.
Même en leur sein, certains ex-rebelles s’alarment devant le nombre sans cesse croissant des braquages. Comme c’est le cas de cet ex-combattant qui affirmait, après l’attaque contre le cortège du Dg de l’Addr, que, d’avril à juin dernier, on dénombrait 40 cas de braquages sur l’axe Taffiré, Ferké et Kong. Face à cette situation désastreuse, Ibrahim Ouattara dit Photocopie, frère cadet d’Alassane Ouattara et député-maire de Kong, reconnaissant cette triste réalité, dit miser sur la gendarmerie pour conjurer le mauvais sort.
Mais quelle solution le chef de l’Etat apporte-il ? En tout cas, rien pour l’instant. Ouattara s’est même montré désarmé face à ce fléau qui gangrène aujourd’hui le nord ivoirien. Puisque, le lundi 8 juillet dernier, à Korhogo, lors du meeting de clôture de sa visite d’Etat, il s’est contenté de recommander la patience aux ex-combattants, parce qu’il n’y a pour le moment rien pour les payer ou les récompenser. Et qu’il continue de chercher des financements à travers le monde.
Du coup, ces individus, qui ont par les armes en vue de l’installer au pouvoir, se sentent floués. Et Ouattara, qui est visiblement conscient que ceux-ci peuvent se retourner contre lui, prend des dispositions particulières. Ce qui explique, à n’en point douter, les moyens colossaux de sécurité quasiment inédits déployés lors de son séjour dans le district des Savanes. Avec 2 hélicoptères assurant une protection aérienne chaque fois qu’il se déplace. Ce qui a fait dire que Ouattara a peur de ses parents.
Félix Teha Dessrait
Notre Voie
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