Cissé Bacongo, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique était en visite, hier, à l’Université Nangui-Abrogoua (Una) d’Abobo-Adjamé. Pour lui, l’objectif était de s’enquérir des réalités de cette institution. le ministre a d’abord eu une rencontre avec les autorités universitaires. A cette occasion, le président de l’Una, le Pr Tano Yao, a dressé quelques points saillants de l’institution, notamment, la fin et l’évaluation des cours magistraux et travaux dirigés du second semestre. Concernant les étudiants, le président a soulevé une de leurs inquiétudes qui est la question des quotas reversés en 2e année de pharmacie, de sciences médicales et d’odontostomatologie à la rentrée 2013-2014. ensuite, les échanges se sont poursuivis avec les enseignants, chercheurs et le personnel administratif et technique. Au nom des premiers cités, le Pr Patrice Kouamé a émis des doléances. il s’agit de l’équipement des bureaux, l’équipement des laboratoires de recherches, la facilitation de l’acquisition d’ordinateurs… le personnel administratif et technique a eu pour porte-parole Koffi Faitai Ernest. Celui-ci a égrené leur chapelet de doléances. Il a noté la sécurisation accrue du site, un plateau technique du centre de santé de l’Una, l’équipement de tous les services d’outil de travail… enfin, la rencontre s’est achevée avec les étudiants. Ceux-ci ont des problèmes d’ordres matériels et académiques. Aux apprenants, le ministre Cissé Bacongo a répondu à ses détracteurs l’accusant du détournement de l’argent de la réhabilitation des universités. «Le ministre que je suis, je n’ai jamais volé. Et je ne volerai jamais. Il y a longtemps que je suis sur la scène. Je prends souvent des positions dans les journaux. Mais jamais, j’ai été cité dans une affaire de détournement. Vos 110 milliards, nos 110 milliards ont été utilisés à bon escient. Aujourd’hui, l’Una est sur la bonne trajectoire», a réagi le ministre. Relativement à la vie associative sur les universités, Cissé Bacongo s’est montré le défenseur de la loi sur les associations. «Avec le départ nouveau, j’ai hésité s’il fallait dissoudre les associations et/ou les laisser. Je me suis dit à quoi cela servira de dissoudre une association qui prendra une autre dénomination avec les mêmes personnes et les mêmes pratiques ? Et puis, dissoudre une association serait une infidélité à la loi», a répondu le visiteur de l’Una. De ce qui est relatif à l’équipement, le ministre a noté que le matériel est déjà là, dans des contenaires, à l’Université Félix Houphouët-Boigny. selon lui, cet équipement a coûté 20 milliards f et sera déployé dans les jours à venir. le reste des doléances sera réglé dans peu de temps et les autres se feront progressivement. il a terminé en donnant des conseils de bonne conduite aux étudiants avant de procéder à la visite des locaux.
Foumséké Coulibaly
Le Nouveau Réveil
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