Ouérémikro (campement du chef de guerre Amadé Ouérémi), situé dans la sous-préfecture de Bagohouo, a abrité lundi une rencontre relative au départ des occupants illégaux du parc national du Mont-Péko. Ganamé Youssouf, leur porte-parole, s’est exprimé sur la question devant le colonel-major Kouassi, représentant le directeur de l’Addr. Selon lui, ces occupants sollicitent des mesures d’accompagnement, entre autres : leur relocalisation et leur prise en charge par l’Etat. Au dire de l’émissaire de l’Addr, ce rendez-vous avec les populations du Mont-Péko avait pour but d’inviter ces exploitants du patrimoine de l’Etat à un départ volontaire du site en compensation d’une meilleure situation de vie et de recueillir leurs préoccupations. « La rencontre nous a permis de préparer l’esprit des clandestins à quitter volontairement la forêt, afin de lui permettre de jouer son rôle écologique », a indiqué le colonel-major. Le parc national du Mont-Péko occupe une superficie de 34.000 hectares à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Ahmed Gouet
Correspondant régional
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