Un affrontement à la machette et aux gourdins, entre deux syndicats ivoiriens de transport, qui se disputaient lundi la « recette du jour estimée à 2 millions Fcfa », a fait cinq morts et vingt blessés, à la gare routière d’Abobo (Nord Abidjan), selon des témoins.
Les syndicats de transport de cette commune populaire sont constitués en groupements, indique un membre du bureau national des gares routières, qui mentionne que « chaque groupement a un jour d’encaissement ».
Au sein du groupement dirigé par M. Souleymane Sanogo, des membres dissidents ont crée leur syndicat, rapporte cette source, ajoutant que la bagarre est survenue quand ces derniers sont venus recouvrer des « taxes » imposées aux transporteurs.
M. Sanogo « s’est opposé » et un affrontement violent entre les deux parties s’en est suivi, a-t-il dit, affirmant que des blessés ont été évacués vers des hôpitaux.
Des dégâts importants ont été enregistrés au cours de cette bagarre rangée, a renchéri une autre source sur place, qui a fait état d’usage d’armes à feu par des syndicalistes.
Le calme est revenu dans l’après-midi sur cette plate-forme routière (rond-point d’Abobo), où des échauffourées ont lieu de façon récurrente entre transporteurs et syndicalistes.
Alerte Info
Au moins 10 blessés dans des affrontements entre transporteurs et forces de l’ordre
ABIDJAN (Xinhua) – Des affrontements successifs entre transporteurs et forces de l’ordre ont fait au moins 10 blessés lundi à Abobo (nord d’Abidjan), a appris Xinhua lundi auprès des habitants.
A en croire ceux-ci, tout a commencé par une bagarre rangée entre transporteurs issus de deux groupes rivaux.
« Pour des questions de taxes et d’espace de stationnement, des syndicalistes en sont venus aux mains. Chacun a obtenu par la suite des renforts et les échauffourées ont dégénéré », a indiqué un témoin, soutenant avoir vu plusieurs transporteurs armés de coupe-coupe, de bois et de couteaux.
A en croire celui-ci, un groupe de transporteurs a tenté de s’opposer aux forces de l’ordre venus s’interposer et cela a donné lieu à un autre affrontement.
La police et la gendarmerie aidées par des éléments des Forces républicaines de Côte d’ivoire (FRCI) ont réussi à rétablir l’ordre après ces échauffourées qui ont occasionné des dégâts matériels.
Les incidents entre transporteurs de syndicats rivaux sont récurrents et se sont avérés parfois meurtriers.
A plusieurs occasions, des observateurs ont décrié le désordre et l’anarchie qui règnent dans le secteur du transport urbain, et ont plaidé pour un assainissement durable.
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