En Egypte l’armée et les partis politiques sont tombés d’accord sur le nom du juriste Bahaa El-Din, comme le nouveau premier ministre par intérim. La TV d’état a fait cette annonce ce soir. Une fausse alerte samedi amplifiée par des médias, avait donné Mohamed ElBaradei, ancien patron controversé de l’agence internationale atomique, comme nouveau premier ministre. La levée de bouclier contre cette nomination de Mohamed ElBaradei, jugée inacceptable pour beaucoup d’Egyptiens, fut totale.
Le parti salafiste égyptien, rival politique des Frères musulmans, qui avait apporté son soutien à la feuille de route présentée par l’armée pour conduire la transition politique, s’était fermement opposé à la nomination de ElBaradei. Ce parti fait aujourd’hui partie des six entités représentées dans les discussions sur la formation du gouvernement intérimaire en cours, aux côtés du chef d’état-major de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, de Mohamed ElBaradei, d’un représentant de Tamarod («Rébellion»), mais aussi de l’imam d’al-Azhar et du pape des coptes. La tâche qui attend le prochain chef de gouvernement est très délicate. ElBaradei vice-président se consolera avec un poste de vice-président honorifique.
Avec agences
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