Les Casques bleus, « en appui aux forces » armées ivoiriennes, « restent en alerte maximale » et ont « renforcé » leur dispositif dissuasif à l’Ouest du pays, « suite à une recrudescence de rumeurs et d’informations relatives à des menaces d’attaques et de tentatives de déstabilisation », selon un communiqué.
Ce dispositif sécuritaire a été mis en place eu égard à « la recrudescence d’attaques par des coupeurs de route armés au niveau de plusieurs axes routiers », indique une note de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), qui juge cette situation « préoccupante ». Lundi, une attaque d’inconnus armés ayant visé le cortège du directeur général de l’Autorité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr), M. Fidèle Sarassoro, entre la ville de Ferkessédougou et la localité de Kong (nord), a fait un gendarme tué, et deux autres blessés.
« L’Onuci réitère sa ferme condamnation de l’attaque violente survenue le 1er juillet 2013, contre le convoi » du directeur de l’ADDR, tout en invitant « les partenaires de la sécurité à prendre des mesures en conséquence pour les endiguer », ajoute le texte.
L’ouest ivoirien a beaucoup souffert de la crise postélectorale et demeure un foyer en proie à l’insécurité. Depuis quelques mois, des assauts d’inconnus armés venant de la frontière libérienne, sont contenus par la présence des Casques bleus et de l’armée nationale. « Dans l’ensemble », les Frci (armée ivoirienne), la force française Licorne et l’Onuci « continuent grâce à leur étroite collaboration et partage d’informations, à assurer un climat globalement paisible sur l’ensemble du territoire et à contribuer à la sécurisation des populations et de leurs biens », poursuit le communiqué.
La force onusienne a exécuté 1.712 patrouilles terrestres et aériennes la semaine écoulée sur toute l’étendue du territoire en appui aux forces nationales et afin de dissuader toute menace sur les populations, y compris dans la région Ouest du pays. L’Onuci envisage « une réduction progressive » des ses effectifs militaires de « deux bataillons, d’ici au milieu de 2015, en fonction des progrès accomplis sur la voie de la stabilité à long terme dans le pays ».
Alerte Info
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