Une brigade de contrôle a été mise sur pied pour freiner le gaspillage des commodités telles que l’eau et l’électricité dans les services publics ivoiriens, a appris Xinhua mercredi de source officielle.
Selon une étude commanditée par ce ministère, l’État ivoirien paie chaque année près de 10 milliards de francs Cfa (plus de 15 millions d’euros) au titre de ses factures d’eau.
Pour le chef de Service dépenses de l’État de Côte d’Ivoire Seydou Dembélé, 60% des gaspillages d’eau sont l’œuvre des établissements publics.
« Il s’agit entre autres des hôpitaux, des écoles, des universités, etc », a noté M. Dembelé, révélant que les arriérés de l’État au titre de ses factures d’eau sont aujourd’hui de 20 milliards de Fcfa (environ 30 millions d’ euros).
« Cependant, les nouvelles factures sont régulièrement payées », a-t-il indiqué, révélant qu’au sortir de la crise militaro-politique en 2011, l’ardoise de l’État due à la structure de distribution d’eau était de 40 milliards de Fcfa (environ 50 millions d’euros).
Selon une enquête officielle menée en 2007, les étudiants (dans les cités universitaires) et les hommes en tenue (dans les casernes) sont les grands gaspilleurs d’eau en Côte d’Ivoire.
A plusieurs occasions, les autorités ont exhorté les utilisateurs des commodités telles que l’eau, l’électricité et le téléphone dans l’administration publique à une gestion rationnelle. Fin
Source: Agence de presse Xinhua
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