Dakar famille royale du Qatar interdite d’atterrir: un colis piégé derrière

Mozha

Affaire famille royale du Qatar interdite d’atterrir à Dakar: un colis piégé derrière

On en sait un peu plus dans l’affaire de la princesse qatarie, Sheikha Mozha dont le jet privé a été interdit d’atterrir sur le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS). Les services de sécurité sénégalais ont réagi à l’alerte d’un colis piégé et pris les devants. Et ce, à quelques heures de l’atterrissage de « Air Force One » à l’aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS) fortement investi par les agents secrets américains.

La nouvelle rendu public le 26 juin dernier, date à laquelle, le président Barack Obama était attendu au Sénégal à 20h30mn, le jet privé de la famille royale du Qatar à son bord la princesse, Sheikha Mozha, ses deux sœurs et sa Cour a été interdit d’accès à Dakar, sommé de se poser à Saint-Louis et pis, de quitter tout simplement le territoire sénégalais, au lendemain même de son atterrissage.

De cette affaire d’Etat, tout est parti d’Interpol qui donne l’alerte du colis piégé en possession de la princesse qatarie qui été filée avant même que son jet ne quitte tarmac de Niamey, la capitale du Niger d’où elle devait décoller passer par la Guinée Bissau avant de rallier Dakar.

L’information reçue à quelques heures seulement de l’arrivée du président Barack Obama à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, fortement investi par les agents du service secret américain qui inspectaient les lieux, les services de renseignements sénégalais, ont mis en place un important dispositif de sécurité pour dévier le jet privé Q6 RJB de la Royale Jet des Emirats Arabes Unis vers Saint-Louis où la famille royale qatarie avant déjà prévu de séjourner mais ce, après un passage à Dakar, précise le journal « L’Observateur » qui poursuit que « tous les faits et gestes » de la princesse Sheikha Mozha ont été surveillés » dans la capitale du Nord, selon un agent du service de renseignements qui souligne que le fait qu’elle se rende à « Goxu Mbacc », un quartier frontalier à la République Islamique de Mauritanie où « les autorités sénégalaises ont implanté un poste de police du fait de la porosité de la zone et de son faible niveau de sûreté. Nous a intrigués ».

D’où la double décision, la première de corser la surveillance de la famille royale avec cinq (5) gendarmes de l’escadron de terre postés à l’aéroport pour surveiller le jet privé et un dispositif de veille autour de l’hôtel où elle passe la nuit et la seconde émanant de toutes les autorités censées être informées à savoir de la reconduire hors du territoire national.

Et ce, dès le lendemain matin à l’heure pile-poil où Sheikh Mozha, ses deux sœurs et sa Cour ont été forcées de quitter le sol sénégalais après d’intenses pourparlers aux allures d’audition de quatre tours d’horloge pour le Maroc en présence du commissaire central, Ibrahima Diop, un gradé de la gendarmerie nationale et ses hommes, des agents de la Police aérienne et des frontières et des éléments de la BMS, poursuit la source qui rit du démenti des services de sécurité qui précisent « la princesse n’a pas été expulsée mais seulement surveillée et si elle est partie comme elle est venue, c’est parce qu’elle l’a décidée ».

Dié BA

Samedi 29 Juin 2013

pressafrik.com

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