Gagnoa, 29 juin (AIP) – Agé de sept ans, en classe de CP2 dans le village de Sanépa (sous-préfecture de Ouragahio), où il vit avec ses parents, le petit Bamba Itchi qui aimait tant aller à l’école avec ses amis est contraint depuis 2012 de rester à la maison, en raison d’une tumeur cancéreuse au nez qui chaque jour fait s’enfler son visage, au grand désespoir de ses parents paysans.
Selon l’oncle de l’enfant, Dao Thima, « la maladie a commencé par un petit bouton sur le nez du petit, et a commencé par s’enfler puis à prendre du volume tout autour du nez ».
Les premiers soins donnés à Ouragahio et à Gagnoa n’apportant aucune amélioration à l’état du graçonnet, celui-ci a été orienté avec ses parents au service d’hématologie clinique du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon (Abidjan), où les médecins pour vaincre le mal ont décidé de soumettre leur patient à la polychimiothérapie.
Evalué à quatre millions de francs CFA, le coût de ce traitement s’avère largement au-dessus des moyens du père de Itchi, Bamba Dopré, planteur dans le village de Sanépa, où il tire, selon ses déclarations, le diable par la queue.
L’âme en peine, le géniteur est retourné au village avec son enfant et assiste impuissant à sa déchéance physique et psychologique.
Bamba Itchi, le visage déformé par la maladie, ne rêve que d’une chose : que l’on l’aide à guérir afin de reprendre le chemin de l’école en compagnie de ses amis, dès la prochaine rentrée scolaire.
(Aip)
jmk/cmas
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