Le sort de Mandela obscurcit la visite de Obama en Afrique

obama macky sall

Par Karl de Meyer

La tournée africaine du président américain, qui commence au Sénégal et se terminera en Tanzanie, doit remplir plusieurs objectifs. Il s’agit d’abord de donner des gages aux Africains, qui se sont sentis négligés par Barack Obama, au cours de son premier mandat. Le président américain, dont l’élection avait été accueillie par les larmes d’émotion du ministre des affaires étrangères nigérian et de beaucoup d’Africains, ne s’est rendu qu’une fois sur le continent noir jusqu’ici : au Ghana, en 2009. La crise, les sommets du G20, l’Afghanistan, la Corée du Nord, les tensions asiatiques, autant de dossiers qui l’ont accaparé. Il est temps pour les Etats-Unis de se préoccuper un peu plus de pays qui offrent un beau potentiel de croissance économique. Alors que le coût du voyage, pour lequel un porte-avions est mobilisé, fait polémique aux Etats-Unis (autour de 100 millions de dollars, selon le « Washington Post »), Barack Obama l’a justifié par les bénéfices attendus : « Plusieurs des économies avec le plus fort taux de croissance du monde se trouvent en Afrique et, si l’Afrique décolle économiquement, vous allez avoir une classe moyenne en expansion rapide, un marché pour les produits américains. » Or certains pays, comme la Turquie, le Brésil et, surtout, la Chine, ont pris les devants et s’intéressent déjà de près à ce marché naissant. Le président chinois, Xi Jinping, qui a précédé Barack Obama en mars en Afrique, a célébré « l’amitié sincère » entre le continent et son pays. Dès 2009, la Chine, gourmande des ressources naturelles africaines, est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique prise en bloc. Entre 2000 et 2011, elle a investi pour plus de 75 milliards de dollars en Afrique, presque autant que les Etats-Unis (90 milliards de dollars), selon les estimations du Center for Global Development. Pékin a en outre financé et construit le nouveau siège de l’Union africaine.

Barack Obama devrait promouvoir, lors de sa tournée, les bienfaits des transferts de technologie, la transparence des contrats américains et la force des marques américaines. Hillary Clinton, qui a visité 15 pays africains en quatre ans au département d’Etat, a souligné l’an dernier que, contrairement à Pékin, Washington « serait toujours du côté des droits de l’homme, même s’il était plus facile ou profitable de regarder ailleurs ». Cette année, Barack Obama ne s’arrêtera pas au Kenya, terre natale de son père. Le président du pays, Uhuru Kenyatta, est poursuivi par la Cour pénale internationale. La visite accordée à la Tanzanie voisine doit être comprise comme un camouflet envers Nairobi. En revanche, le Sénégal a tenu des élections exemplaires l’an dernier, et l’Afrique du Sud a su démontrer, depuis la fin de l’apartheid, son ancrage dans la démocratie.

Karl De Meyer
lesechos.fr

Ce que Obama a dit à You: «Ma femme et moi sommes fans de vous»

Jeudi 27 Juin 2013

LERAL.NET L’image est forte, saisissante. Le Président Obama qui saisit la main de Youssou Ndour avant de réclamer une photo, cela ressemble, à bien des égards, à une demande d’autographe. Tout le monde se pose la question de savoir ce que les deux hommes, qui se rencontraient pour la première fois, pouvaient bien se dire. Eh bien, sachez que Michelle Obama et son époux ne se sont pas privés de dire ce qu’ils pensaient du ministre du Tourisme et des Loisirs.

Ce que Obama a dit à You: «Ma femme et moi sommes fans de vous»

Une source qui a eu vent des propos tenus par les deux hommes, que nos confrères de L’Obs ont jointe pour en avoir le cœur net, confirme qu’Obama est un fan du roi du mbalax. Elle a donné des explications claires, nettes et précises pour nous signifier que l’hôte du Sénégal a lancé tout de go « I am proud of you »(je suis fier de toi). Ma femme et moi sommes tes fans, nous écoutons ta musique toujours. Je te suis de près d’ailleurs, j’ai quelques-unes de tes chansons dans mon ipad ».

Dans ses compliments, le Président américain a signifié au roi du mbalax qu’il faisait « la fierté du Sénégal et de l’Afrique pour tout ce qu’il fait. Je te suis depuis longtemps. Je suis ta carrière, ton engagement au côté des Sénégalais et des Africains ». Enfin il lui dit : « Je suis content de te rencontrer. Et Macky Sall m’a dit qu’il était possible que tu fasses une interprétation lors de la soirée ».

Et Youssou Ndour en bon gentleman, leur a d’abord souhaité la bienvenue (au couple Obama) en terre africaine et sénégalaise en particulier. Avant de lui dire : « Je suis fier et honoré de te rencontrer ».

ledevoir.com

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