Peur sur Ferké, les malades mentaux, maîtres dans la cité, agressent les usagers

gks
Le député de Ferké

Ferkessédougou, 24 juin (AIP)- De plus en plus de malades mentaux errants, en territoire conquis, affirment leur présence de plus en plus dans les cités, où ils se signalent par des agressions de toutes natures, n’hésitant pas, soit à s’attaquer à des usagers, soit à attenter à la pudeur, avec tentative d’agression sexuelle sur les femmes rencontrées au hasard de leur errance.

Ceux-ci font ainsi partie du quotidien des ménages à Ferkessédougou, où il ne se passe de jour sans que l’on ne les aperçoit déambuler dans la circulation. Facture typée de l’environnement social des grandes agglomérations du pays, les aliénés mentaux, dont le nombre s’est considérablement accru en l’espace d’une année, à Ferkessédougou, sont devenus une réelle menace sur la sécurité des personnes et des biens, régulièrement agressés, se plaignent des victimes.

« Deux de mes collègues étaient à moto, lorsqu’un jeune, apparemment plus en possession de tous ses sens, leur a jeté un objet qui a les a gravement fait chuter; blessés grièvement à la suite de son acte, le quidam a continué tranquillement son chemin en ricanant », a confié, à l’AIP, un jeune mécanicien, témoin de la scène.

Les deux malheureux, Ouattara Siaka 28 ans et Coulibaly Soungalo, 19 ans, n’ont toujours pas repris le travail depuis, a-t-on fait le constat. Il y a une semaine, un fou, comme on dit couramment, s’en est violemment pris à une ménagère en plein marché devant une foule, médusée et impuissante, ont rapporté des témoins de la scène.

Ces derniers en appellent aux autorités pour qu’ »une solution soit trouvée à cette histoire de fou », avant que ne survienne une drame, ont-ils exprimé, faisant observer que certains parmi ces aliénés mentaux sont enclins à développer des comportements de prédateurs sexuels. « Ils s’exhibent devant des femmes auxquelles ils exposent suggestivement leurs attributs », ont signifié des usagers, témoins des faits.

Un aliéné mental, plus très jeune, aurait même manqué, de peu, de violer une dame en face du lycée moderne, n’eut été la baraka d’un enseignant qui lui a porté secours, au même moment, alors qu’il sortait des cours », a confié un habitant qui en appelle lui aussi à des « mesures urgentes » de la part des autorités.

Les victimes redoutent même que le phénomène n’engendre le revers de la médaille au sein des populations qui pourraient tentées de se faire justice, ont-ils prévenu, si les pouvoirs publics se montrent molasses en ne prenant les mesures appropriées pour les soustraire de la circulation et les loger dans des établissements psychiatriques.

(Aip)

ti/kg/nf

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