« On va aider les combattants du Mont Péko à partir et à s’installer. Les populations vivent là-bas avec des enfants. Il faut éviter de créer d’autres problèmes. Notamment une catastrophe humanitaire. Ils vont partir, mais de façon organisée. Ils sont retournés dans leurs zones pour que l’Addr étudie leur cas car il fallait qu’on explique tout ça. Une bonne partie d’entre eux ont une idée claire de là où ils doivent aller puisque leur moyenne d’âge se situe autour de 40 et 45 ans». Voilà ce qu’a indiqué, hier, à l’Autorité pour le désarmement la démobilisation et la réintégration ( Addr), Karna Soro, chef de divisio Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) sur le sort des combattants du seigneur de guerre du Mont Péko, Amadé Ouérémi. Des propos qu’il a tenus à l’occasion de la visite d’une délégation de l’Union des parlementaires internationaux sur le site de désarmement des ex-combattants, situé au 3ème Bataillon d’infanterie d’Anyama. Ces députés venus d’Algérie, de la Belgique, de la Finlande, du Nigeria, du Cameroun, de l’Urugay et, bien d’autres pays, étaient conduits par l’honorable Méléké Traoré du Burkina Faso. Ces parlementaires ont ainsi pu suivre les différentes étapes du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants en Côte d’Ivoire. En leur présence, près de 200 ex-combattants venus d’horizons divers, , selon Karna Soro, ont déposé leurs armes pour s’engager désormais dans la vie active.
Vincent Deh
Notre Voie
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