Sujets de beaucoup de maltraitance et de violence dans nos sociétés du fait du silence complice de nos autorités politiques et traditionnelles, les enfants en Afrique constituent un problème de société d’urgence. A cet effet, comme tous les états membres de l’union africaine (ua), la Côte d’Ivoire commémore la Journée de l’enfant africain (Jea), instituée le 16 juin de chaque année, en hommage aux événements malheureux de 1976 à soweto en Afrique de sud sur des écoliers. Ainsi, du 16 au 19 juin 2013, le problème de cette frange de la population sera au centre des préoccupations autour du thème «Eliminer les pratiques
sociales et culturelles néfastes affectant les enfants : Notre responsabilité collective». Hier, lundi 17 juin 2013, à l’occasion du lancement officiel de la Jea, à l’espace Crae uemoa (Plateau), Anne Désirée Oulotto, ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, a lancé un appel contre les violations graves à l’endroit des enfants : exploitation agricole et ménagère, mutilation et mariage précoce chez la fillette, crime d’enfant dit sorcier, porte malheur, (…). «L’enfant est un trésor, un héritier, le successeur, l’avenir d’une nation», a t elle lancé en insistant sur la priorité pour le président de la République, Alassane Ouattara et son épouse, Dominique Ouattara, marraine de ladite journée, de faire des enfants, des adultes épanouis de demain. Pour cela, leurs droits ne doivent pas être bafoués. Pour sa part, Bokei Aude, présidente du Parlement des enfants de Côte d’Ivoire, a porté sa doléance à la ministre Anne Désirée Ouloto, notamment la signature de l’arrêté ministériel instituant son institution officiellement au regard de son action menée pour la réhabilitation des droits des enfants depuis plus de 10 ans.
Morgan EKRA
Le Nouveau Réveil
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